Sujet: « It's too late to apologize. » || Private Mar 27 Juil - 20:29
OLIMPIA RIVOLI && MICHELANGELO ARMANI
« It's too late to apologize. »
Deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'Olimpia avait croisé Michelangelo pour la dernières fois. Et une chose était sûre, c'est que cette rencontre l'avait marquée et ne l'avait pas laissée indifférente. Cela faisait deux semaines que dès que la belle brune se retrouvait seule, elle tournait et retournait les faits dans sa tête cherchant à comprendre ce qu'il s'était passé ... pour lui, pour elle ... pour eux. Le jeu qui s'était imposé entre eux venait de prendre d'autres dimensions, visiblement après dix ans ça allait en être finit des pics les plus vicieux les uns que les autres. Après tout, il lui avait bien reprochée sa "méchanceté". Mais même après deux semaines Olimpia n'avait toujours pas saisit ce qu'il s'était passé ce jour là, le brusque changement d'attitude de Michel', le sentiment qui l'avait envahit elle, lorsqu'il avait pointé sa méchanceté gratuite. Et ce qu'elle comprenait encore moins c'était pourquoi cette situation l'obsedait tant ... D'autant plus qu'il y avait cette fameuse chemise blanche qu'elle avait tâchée et qui trainait chez elle depuis tout ce temps ... Dès le lendemain de leur petite altercation, elle l'avait détachée, elle n'avait rien eu d'autre à faire ce jour là et elle s'était dit que de frotter bêtement du tissus pourrait l'aider à réfléchir ... sans véritable succès. Puis la chemise avait continué sa course dans la machine à laver de la belle, à côté de ses propres vêtements. Elle avait même poussé la folie jusqu'à repasser la chemise, après tout elle savait très bien que si elle ne repassait pas la chemise, tout ça n'aurait servit à rien, alors elle s'était dit qu'il fallait autant faire les choses biens. La chemise blanche avait terminé sa couse sur un cintre suspendu à une poignée de porte visible depuis le salon. Il n'y avait plus qu'une infime trace de la tâche, visible à condition d'être au courant d'être au courant et d'y coller son nez. Après deux semaines, Olimpia s'était enfin décidée à la ramener à son propriétaire, avec des excuses en primes, car elle commençait à lui poser quelques problèmes vis à vis de Gabriele surtout, ce dernier l'avait en effet questionné sur la provenance du vêtement indéniablement masculin. Olimpia savait très bien que Michel habitait dans une villa du quartier de Sampierdarena, après tout sa sieur avec qui il habitait, était une bonne amie d'Olimpia ... Tout comme Michel d'ailleurs à l'époque ... Il était dans les environs de 15 heures quand Olimpia arriva dans la rue habitée par le grand blond. Vêtue d'une légère robe en dentelles blanches, chemise à la main, elle avança jusqu'à la grande villa, entourée d'appartements plus modestes. Une fois devant la portes d'entrée, elle baissa la tête, fixant ses spartiates noires un instant avant de fermer les yeux. Elle inspira un bon coup et leva sa main, prête à sonner. Mais au dernier moment, elle se ravisa, recula d'un pas et dit tout haut :
« Mais pourquoi je fais ça moi ... ? »
Une dame d'un certain âge qui pénétrait dans la maison d'à côté lui fit un clin d'oeil ajoutant :
« Parce qu'il est bel homme ! »
Olimpia décontenancée lui adressa un sourire gêné mais elle n'eut le temps de la contredire puisqu'elle était déjà rentrée chez elle et avait refermé sa porte. La grande brune secoua la tête pour chasser les paroles de la voisine quelque peu envahissante, désirant se reconcentrer sur le but de sa visite : rendre une chemise avec un supplément d'excuses. Quoi que la voisine avait réussit à remettre cette dernière option en cause. La belle s'approcha de nouveau de la porte et cette fois ci elle sonna. Puis prise d'une soudaine révélation, elle posa la chemise sur la poignée de la porte et commença à rebrousser chemin. Au niveau de la maison de la voisine, elle s'arrêta à la fenêtre qui venait d'être ouverte, s'adressant à la vieille dame de tout à l'heure :
« Merde quoi ! Je sais très bien ce que je vaux et que je ne suis pas la méchante qu'il a décrite ! Après tout c'est lui qui a commencé ce petit jeu stupide, c'est lui qui a fait en sorte que je le déteste ! Je n'ai rien à lui prouver ! »
Olimpia passait sûrement pour une folle aux yeux de la voisine qui la regardait avec les siens bien écarquillés et la bouche entrouverte sous l'effet de la surprise. Mais la gênoise s'en moquait bien ! Et puis si elle avait un soucis avec ses confidences, elle n'avait qu'à pas lui adresser la parole, surtout pour la mettre de mauvaise humeur en l'entendant complimenter le physique de Michel' !
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Mer 28 Juil - 1:02
Deux semaines. Deux semaines qui s'étaient déroulées d'une manière des plus étrange dans l'esprit du beau blond. Alors qu'il avait mis un point d'honneur à ne se torturer l'esprit que pour ses études et non pour une quelconque histoire de coeur, il avait pensé sans cesse à Olimpia. Il ne comprenait pas pourquoi leur dernière rencontre l'obsédait autant. Bien qu'il se soit mis en colère, et qu'il avait ma foi toutes les raisons de l'être, il n'avait pas réussi à évacuer tous les sentiments qu'il pouvait avoir. Une image lui revenait sans cesse en tête: celle de la belle, boulversée et pleurant. Car si elle pensait qu'il ne l'avait pas vu c'était raté! Et contrairement à ce qu'elle pourrait penser c'était loin de l'amuser: il s'était senti affreusement mal à l'aise en fait. C'était la première fois qu'il culpabilisait autant, pourtant vous pouvez me croire il en a brisé des coeurs! Mais cette fois c'était assez différent, il n'avait absolument pas vu venir tout ça. Elle l'avait surpris par ses propos et son comportement. Il ne cessait de ressasser ses paroles quand il se retrouvait seul le soir. Il n'avait pas compris à l'époque qu'il avait pu la blesser par son comportement. Il avait cru mieux de partir loin d'elle et n'avait pas pris la peine de se demander quelles en seraient les conséquences pour Olimpia. Il s'était contenté de se persuader que c'était la meilleure solution, qu'ainsi personne ne souffrirait. Et en fait, plusieures années après il comprenait que ce qu'il avait fait avait engendré bien pire que ses prévisions de l'époque, car l'amitié et les sentiments amoureux qui les liaient avait été remplacé par de la rancoeur et des regrets. Penser à tout ça n'était pas forcément très judicieux puiqu'il ne pouvait de toute manière pas réparer les erreurs du passé. Le plus difficile en fait était d'admettre qu'il avait des choses à se reprocher. Même si l'égo masculin de Michelangelo n'est pas aussi gros qu'il veut bien le faire croire, il existe malgrè tout et ce n'est pas toujours un atout. Reconnaître ses faiblesses d'être humain et en assumer toutes les conséquences n'est pas chose aisée, et le bel apollon était en train d'en payer les frais. Il se demandait constamment comment il allait faire pour réaborder Olimpia et lui présenter..Des excuses. Oui, c'était incroyable qu'il en soit arrivé à ce stade là, mais quelque chose le poussait vers cette direction sans qu'il puisse y mettre un nom dessus. Etais-ce les remords? La pitié? Ou bien un sentiment plus ambigüe? Quoi qu'il en soit pour l'instant la question ne se posait pas trop, ça faisait deux semaines qu'elle détenait sa chemise et elle n'avait toujours pas donné signe de vie. Il était sûrement trop tard pour cette dernière qui avait probablement périt, roulée en boule au fond d'une poubelle quelquonque et qui avec un peu de chance préserverait un sans abris du froid pour l'hiver prochain..
Ce matin, Michel' s'était levé tôt, il avait pas mal de boulot à faire dans le cadre de ses études, du coup il préférait mettre un terme à toutes ces obligations le plus tôt possible afin d'avoir son après-midi tranquille. Il avait donc pris sa douche et son petit déjeuner et s'était tout de suite attaqué à son travail. La rentrée n'était pas si éloignée que ça quand on y réfléchissait, et ça allait être sa dernière année d'études si tout se passait bien. Il avait beau être brillant il ne voulait pas tout foirer en pensant que c'était gagné d'avance. Aux alentours de midi, son ventre criant famine et son cerveau risquant une surchauffe, il repoussa tous ses cahiers d'un geste brusque et se leva d'un bond en direction du jardin. Il avait envie de se faire un barbecue. Il hésita à appeller quelques uns de ses potes, mais pour une fois il avait envie de profiter d'un peu de repos. C'était l'une des rares journées où il n'était pas convié à un événement en particulier, il valait donc mieux qu'il en profite. Deux saucisses et une entrecôte, un peu de salade et le tour était joué. Après ça, il avait décidé d'aller jouer un peu sur sa console. Puis, la piscine lui faisant les yeux doux (la chaleur aidant..) Michelangelo enfila son short de bain et plongea dans l'eau presque tiède. Il avait fait une cinquantaine de longueurs quand il entendit sonner à la porte. Il se mit à rouspéter, regrettant presque d'avoir suggéré à ses parents d'installer un dispositif aussi bruyant.
"Et merde!"
Il sortit de l'eau, et au lieu de passer par l'intérieur de la maison, décida de contourner cette dernière grace au jardin. De cette manière il ne salirait pas le parquet et arriverait quand même jusqu'au perturbateur. Alors qu'il traversait son jardin torse-nu, il entendit toutes les paroles d'Olimpia. Sa voix lui était reconaissable entre toutes, et un mince sourire s'était dessiné sur son visage. Sourire qu'il effaça volontairement, ne préférant pas lui montrer ça. Ce qu'elle disait était à nouveau des plus troublants, et pendant une fraction de seconde il s'arrêta dans sa marche se demandant s'il ne valait mieux pas faire marche arrière. Et puis, il persévéra quand même, ne résistant pas à l'envie de la taquiner une dernière fois. Il se dirigea alors vers elle, et d'un rapide coup d'oeil constata qu'une chemise était accrochée à sa porte d'entrée. Il aurait sourit si il ne s'était pas concentré pour rester avec cet air cynique et frimeur. Il arriva à sa hauteur et se tourna vers sa voisine. Il adressa à la vieille dame son sourire le plus charmeur et avec une once de moquerie dans la voix lui lança:
"Veuillez l'excuser madame Mim, cette jeune femme n'a aucune limites.. J'ai pourtant tout essayé pour lui enseigner quelques bases du savoir-vivre.."
Il se retourna vers Olimpia, tout sourire évidemment. Mais quand il sentit qu'elle allait partir, il la retint en se plaçant juste devant elle.
"Attends.."
Il avait conscience d'être un peu ridicule dans la rue avec cette tenue. Il était trempé, vêtu seulement d'un short de bain qui de surcroît collait à sa peau. Et surtout, étant pied nu, il commençait à se brûler les pieds sur le bitume de la rue. Néanmoins il s'en fichait royalement, il se concentrait plutôt sur ce qu'il allait lui dire. Il fallait absolument qu'il mette sa fierté de côté, qu'il lui explique un peu ce qui se passait pour lui.
"Ecoute je.. Je suis désolé"
Ca lui arrachait la gorge de devoir le dire, mais il était sincère. D'ailleurs s'il ne l'avait pas été il se serait bien abstenu d'une telle humiliation!
"Je ne voulais pas te faire de mal quand j'ai cessé de te voir.. Seulement je ne voulais pas continuer à être amoureux de toi. A quoi ça aurait servit? Tu serais partie toi aussi, comme tout le monde. J'ai déjà perdu ma mère, il était hors de question que je te perde toi. Aujourd'hui ça n'a plus tellement d'importance, mais je voulais que tu saches que tu as raison: c'est de ma faute."
Le beau blond se mordit la lèvre inférieure puis retourna dans son jardin. Ses pieds avaient un peu morflé mais maintenant il se sentait un peu plus léger. En levant la tête et en constatant que la chemise semblait même repassé, il reprit du poil de la bête et la regarda avec une certaine fierté.
"Tu craques pour moi. Sinon pourquoi te donner la peine de repasser ma chemise?"
Il rigola et passa une main dans ses cheveux encore mouillés, de telle sorte qu'il les mit un peu en pagaille.
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Mer 28 Juil - 18:33
Une fois sa tirade terminée, Olimpia regarda la vieille dame qui ne savait plus vraiment où se mettre. Olimpia ne savait plus trop quoi dire. D'un côté elle n'avait jamais voulu être désagréable avec cette personne, d'autan plus que c'est une ancienne à qui on doit le respect, chose importante dans la mentalité italienne. Mais voila, au fond d'elle, Olimpia était en colère, contre elle même, contre Michelangelo, mais surtout contre elle même. Comment avait-elle pu laisser les choses prendre autant d'importance ? Elle s'en voulait que Michel' puisse prendre autant de place dans son esprit alors que cela faisait dix ans qu'elle essayait de le sortir de là. Et il avait fallut que cette voisine ait le malheur d'énoncer le physique du jeune homme. Quand on déteste quelqu'un, ou du moins quand on fait de son mieux pour détester cette personne, en général, on évite de s'attarder sur l'apparence, sinon il est clair qu'Olimpia n'aurait jamais ressentit autant de rancœurs à l'encontre du jeune Armani. D'ailleurs en parlant du loup, il venait de faire son apparition, non sans faire sursauter Olimpia. Elle se ressaisit en se tenant bien droite à ses côté, pendant qu'il parlait à la voisine, ne sachant trop quel visage afficher face à lui. Cependant, quand il l'entendit de nouveau la critiquer, elle soupira ouvertement et se retourna prête à récupérer son scooter garé plus haut dans la rue, adressant un léger « désolé » à la voisine qui décidément ne comprenait rien à ce qui se déroulait sous ses yeux et ses fenêtres. Finalement, ce qui c'était passé deux semaines plus tôt ne voulait rien dire, il n'était pas près de changer, mais pour elle s'était décidé, elle l'ignorerait, elle ne se rabaisserait plus à ce jeu qu'elle trouvait à présent minable ... peut-être parce qu'il la rendait malheureuse, mais à cet instant, ce n'était pas la question. Alors qu'elle reprenait sa marche, elle fut brusquement arrêté par un corps musclé qui se mit à travers de son chemin. Même si jusqu'à présent elle avait essayé de ne pas regarder Michel, parce qu'elle avait bien vu qu'il n'avait qu'une serviette enroulée autour de la taille, à présent son visage était pile au niveau de son torse et elle n'avait d'autre choix que de regarder ... ou de lever la tête pour le regarder droit dans les yeux. Quand elle l'avait vu ainsi, elle n'avait pu s'empêcher de rire intérieurement, ça lui ressemblait tellement ... frimer, il savait qu'il était beau ... et elle commençait tout juste à s'en rappeler ... Lorsque les premiers mots sortir de la bouche de Michel, elle n'eut d'autre choix que de relever la tête pour vérifier s'il ne se moquait pas d'elle ! Il venait de s'excuser, et il avait l'air sincère ! Elle n'en croyait ni ses yeux ni ses oreilles ! Elle se plongea dans son regard océan ... et l'espace d'un instant elle le revit tel qu'il était autrefois, tel qu'elle l'avait aimé. Et quand il lui déballa son discours, automatiquement les yeux de la belle brune s'embuèrent. Elle jura intérieurement contre son trop plein d'hormones avant de se reconcentrer sur ce qu'il venait de lui dire. Certes elle était touchée, très touchée ... trop touchée ... Il venait d'être franc, et de sûrement mettre un terme à 10 ans d'attitudes minables. Pourtant elle ne savait pas quoi dire pas quoi faire ... Tant d'émotions se mélangeaient à l'intérieur de son crâne. D'un côté il y avait de la colère, elle l'aurait presque giflé, parce qu'il avait été stupide de penser et d'agir ainsi ! Elle n'était pas sa mère, ou qui que ce soit d'autre, d'autant plus que sa mère n'avait pas choisit de le quitter, et elle n'ont plus ne l'aurait pas choisit, elle était trop amoureuse de lui à l'époque. Mais à quoi cela servait de le lui dire ... Elle ne l'était plus à présent ... en tout cas elle s'en persuadait, elle n'allait pas lui courir après ! Et d'un autre côté, il y avait un grand sentiment de soulagement, elle avait le fin mot de l'histoire, et elle n'y était pour rien. Elle aurait volonté sauté dans ses bras pour que ses 10 années s'effacent en une étreinte, mais elle savait pertinemment que c'était impossible. Impossible parce que trop de choses désagréables s'étaient passées entre eux, qu'ils avaient grandit, et forcément changés, et à ce jour, Olimpia n'était pas célibataire. Certes avec Gabriele leur relation était spéciale, mais ça ne l'empêchait pas de tenir sincèrement à lui. Résultat Olimpia ne dit rien et ne fit rien, laissant Michel' regagner sa pelouse. Elle s'essuya les yeux avant qu'une larme ne se décide à couler, et se sentit bête, seule au milieu de la rue, l'air paumée ... et elle l'était ! Elle allait repartir pour réfléchir au calme à tout ce qui se bousculait dans sa tête lorsqu'elle l'entendit. « Tu craques pour moi. Sinon pourquoi te donner la peine de repasser ma chemise ? »
A l'annonce de ses potentiels sentiments, le cœur d'Olimpia rata un battement, et lorsqu'il continua en la taquinant sur le repassage, son sang ne fit qu'un tour.
« A quoi tu joues ? »
Elle marchait d'un pas décidé dans sa direction, se plantant juste devant lui, elle aussi les pieds dans la pelouse. Puis elle haussa le ton.
« Ça t'amuserait que j'ai des sentiments pour toi ? C'est ça, tu serais ravie d'avoir une fille de plus et une nuit de plus à décrire à tes amis ?! Ben faudrait savoir mon coco parce que la semaine dernière tu me disais que même contre de l'argent tu ne coucherais pas avec moi ! Ou alors, peut-être que tu voudrais poser une injonction contre moi, que je ne t'approche plus à cause de harcèlement ? Ça t'arrangerait bien, pas vrai ?! Alors je suis vraiment navrée de te décevoir, mais non je n'en pince pas pour toi, je te rappelle que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie ! Et puis pour la chemise, c'est que moi, contrairement à d'autres, je vais jusqu'au bout des choses ! »
Michel' avait eut le malheur de mettre le doigt sur un sujet sensible, et Olimpia n'avait pas prit la peine de réfléchir et s'était emportée. Elle ne supportait pas que la situation lui échappe, que plus rien ne soit sous contrôle ... et dans son cœur, c'était un peu ce qui se passait ... Mais elle n'eut rien le temps d'ajouter, car subitement, elle se sentit faible, vidée de toute son énergie. Sa tête se mit à tourner.
« Je me sens pas bien ... »
Elle eut juste le temps de poser sa main sur le bras de Michel' comme pour essayer de se retenir, ensuite elle se vit tomber. La chaleur, l'énervement et le peu qu'elle avait mangé pendant ses deux semaines avaient eu raison d'elle.
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Ven 30 Juil - 13:25
La situation était assez embarassante du point de vue de Michelangelo. Il n'aurait jamais cru un jour annonçer la vérité à Olimpia et de surcroît lui présenter des excuses. Pourtant, au fond de lui, il avait toujours voulu réparer son erreur. L'occasion ne s'était seulement jamais présentée, puisque la belle avait fait comme si tout ça ne l'atteignait absolument pas. Du coup, le beau blond avait été piqué à vif et avait décidé de lui en vouloir alors qu'il n'en avait aucune raison. Il aurait pu lui rester indifférent, et se détacher petit à petit, mais il n'avait pas réussit à avoir autant de force. Quoi qu'il en dise ces taquineries pérpetuelles ont bien un sens, elles prouvent qu'il a besoin de garder contact avec elle, qu'il est incapable de passer son chemin tout simplement. Après, savoir ce qu'il y'a derrière tout ça est encore une autre paire de manche! Et le bel apollon ne voulait lui non plus pas se poser la question. C'était plus facile de rester dans une quasi-ignorence, déjà que ses entrevues avec la belle le boulversait, alors si il fallait qu'il se torture à se demander ce qu'il pouvait bien éprouver à son égard! Michelangelo n'aurait jamais fait le premier pas concernant des excuses s'il n'avait pas réalisé qu'Olimpia avait souffert de son absence à un moment donné. Il était jusqu'à présent sûr qu'elle était restée froide à cet événement, et qu'elle le détestait vraiment. Mais l'autre jour, en la voyant pleurer, il avait compris qu'il avait eut tort de penser de cette manière. Cependant, Michel' n'est pas du genre à s'éterniser quand cela concerne ses sentiments, et il ne voulait absolument pas débattre là dessus. C'est pourquoi sa première réaction avait été de repartir en direction de sa piscine. Elle n'avait rien rétorqué, et ne l'aurait peut être pas fait s'il n'avait pas lancé une autre réfléxion à son égard. La taquiner était sa manière à lui de lui montrer qu'il lui porte de l'interêt. Loin d'être aussi méchante et sarcastique qu'elle en donne l'air, sa réplique était plutôt un message d'espoir de sa part. Oui, il ésperait vraiment qu'elle ait des sentiments pour lui, parce que c'était sûrement réciproque.. Et là, un orage avait éclaté. Pire que celui de la météo, croyez-moi! Olimpia était sortie de ses gonds, et honnêtement Michel' ne s'y était pas attendu, bien que c'était évident vu tout ce qui s'était passé qu'elle n'allait pas rester sans rien dire. Le problème, c'est qu'au lieu de débattre sur les aveux qu'il lui avait fait, elle se focalisait sur sa petite pique conçernant ses sentiments. C'était affreusement déroutant! Il ne comprendrait jamais rien aux femmes.. Il lui avouait des choses qu'il avait gardé pour lui pendant des années, et elle elle prenait la mouche sur des broutilles! Estomaqué, le beau blond l'observa, mais ne se harda pas à l'interrompre. Ce qu'elle lui déballait le blessait plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Il ne pouvait pas lui en vouloir d'avoir une image si négative de lui, puisqu'il avait tout fait pour en arriver là, mais après ce qu'il lui avait confié il avait espéré qu'elle aurait comprit qu'elle ne serait jamais un gibier sur un tableau de chasse. Les sourcils de Michelangelo se fronçaient au fur et à mesure que la belle parlait (ou plutôt hurlait!), et alors qu'elle venait enfin de terminer sa tirade, il commença lui aussi à hausser le ton, refusant de rester là sans rien dire.
"Alors ça c'est quand même incroy.."
Il n'eut pas le temps de finir, il sentit tout de suite le vent tourner, et heureusement dailleurs puisque quand Olimpia tomba, il eut le réflexe de la retenir dans ses bras.
"Oh putain..!"
C'était sortit tout seul bien sûr, ce n'est pas vraiment dans ce genre de situation qu'on est capable de surveiller son vocabulaire. Michelangelo tenait donc la belle dans le creux de ses bras, il n'avait aucun problème à la soulever, musclé comme il l'était. Il jetta un rapide coup d'oeil à la vieille voisine, cette dernière était tellement paniqué qu'elle aurait bien pu faire une crise cardiaque! Il la rassura tout en portant Olimpia jusque chez lui. Il était toujours mouillé, tant pis pour le ménage! Il ne s'inquiétait pas trop pour la jeune femme, il voyait bien que ce n'était rien de bien méchant. Il entra chez lui, la portant à la manière d'un prince charmant, et la déposa sur un canapé en cuir du salon. Il se précipita alors dans la cuisine, prit un verre d'eau, du sucre et un gant qu'il mouilla et retourna ensuite vers la jeune femme. Afin d'être plus à l'aise, il prit place sur le canapé et ramena Olimpia contre lui. Il lui donna de l'eau et du sucre, épongea son front délicatement et observa sa réaction. La belle ne mit pas longtemps à ouvrir ses yeux, et dans un premier temps elle le fixa puis les referma sans dire un mot. Michel' haussa les sourcils, se demandant à quoi elle jouait. Puis, au vu de la respiration régulière qui émanait du corps d'Olimpia, il pouvait en conclure deux choses: soit elle dormait, soit elle était encore plus ou moins dans les pommes. Quoi qu'il en soit, il était bloqué puisqu'elle était confortablement installée dans ses bras.
"J'aurais dû m'en douter: on m'a toujours dit que j'avais fait coussin dans une vie antérieure.."
Pas de réaction particulière suite à sa petite blague. Michel' en concluait donc qu'elle dormait vraiment. Il se mordit la lèvre inférieure, cherchant un stratagème pour sortir de là. Mais, il s'attarda sur son visage. C'était la première fois depuis des années qu'il la regardait vraiment. Pourtant en matière de femmes il ne loupait jamais une occasion de matter! Mais là, il s'agissait d'Olimpia.. Et si il l'avait regardé de trop près quand elle était éveillée, il se serait pris une gifle très certainement. La manière dont il scrutait chaque détail de son visage ou de son corps n'était en aucun cas perverse, au contraire on pouvait certe lire de l'envie, mais aussi de l'affection. Elle était beaucoup plus belle qu'il ne l'avait pensé jusqu'à présent. Il soupira doucement, et se risqua à caresser sa joue, replaçant par la suite une mèche de cheveux derrière son oreille.
"T'as quand même une sale opinion de moi. Je ne suis pas dégeulasse à ce point, certes je couche avec n'importe qui, mais si tu voyais les filles tu comprendrais tout de suite pourquoi je les rejette après, elles ne demandent que ça de toute manière! Avec toi ça aurait été différent.. J'ai beau agir comme un crétin avec toi, je n'ai aucune envie de te faire du mal, et tu le comprendrai si tu t'attardais un peu moins à l'apparance que je donne et un peu plus à certains signes! Non, ça ne m'amuserait pas que tu ais des sentiments pour moi.. Ca me permettrait d'être moins seul dans cette position. "
Il avait murmuré d'une manière peu audible, et il se surprenait lui-même à en venir à de telles conclusions.
"Et arrête de me parler de ton mec, si tu veux mon avis personnel il n'est pas fait pour toi. Ca marche peut être entre vous, mais c'est pas l'amour fou et ça se voit... Purée mais pourquoi je te parle de ça moi?! En plus tu ne m'entends même pas! Je ferai mieux de dormir aussi tiens, ça me passera le temps et ça m'évitera de dire des conneries."
Il soupira à nouveau, laissa ses bras entourer Olimpia, et ferma ses yeux. Même si il n'avait aucune envie de dormir, ce repos là n'était pas si mal après la matinée qu'il s'était tapé.
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Ven 30 Juil - 22:56
D'une certaine façon, Olimpia n'avait eu que ce qu'elle méritait. Cela faisait deux semaines qu'elle se prenait la tête, résultat elle n'avait plus d'appétit, si ce n'est parfois dans la nuit, une grosse envie de glace au chocolat. Sans oublier qu'en plein été le soleil tape ... Alors voilà, lorsqu'elle a paniqué et s'est énervée l'accumulation de tous ces facteurs ajoutés, à une fatigue non négligeable avait provoqué un petit malaise chez la belle. Bien sûr rien de grave, un bref étourdissement. Olimpia n'a pas vraiment de souvenir de ce qu'il s'est passé durant ce moment là, elle se voit juste tomber, ensuite c'est la trou noir, juste une bref image d'elle couchée sur le canapé, appuyée contre Michel. Durant un bref instant, elle a voulut se relever, contester, il était hors de question pour elle de rester dans cette position, pourtant malgré sa volonté, aucun muscle de son corps ne se contracta, et elle se laissa aller dans les bras de Morphée. Trou noir. Lumière. Doucement, Olimpia ouvrit les yeux. Son premier réflexe fut de faire carburer son cerveau afin de savoir où elle était, pourquoi, ce qu'il venait de se passer. Lorsqu'elle voulut se relever, elle fut retenu, non pas par les bras qui l'entouraient, mais par un mal de tête. Elle se réinstalla donc doucement, afin de ne pas réveiller Michel' qui semblait assoupit. Elle tourna néanmoins la tête vers lui, pour bien s'assurer qu'elle ne rêver pas, et qu'elle avait bien dormi dans ses bras ... Lorsqu'Olimpia pu constater que c'était la réalité, elle sentit la température de son corps augmenter, et le rouge lui monter aux joues ... Contrairement à ce qu'elle essayait de s'ancrer dans le crânes depuis des années ... elle ne trouvait pas ça désagréable, elle se surpris même à refermer les yeux pour continuer comme ils étaient installés. Il n'y avait pas de doute, elle se sentait bien comme ça ... Et c'est justement ce qui la fit paniquer, la situation lui échappait complétement. Le rythme de son cœur s'accéléra. Elle se sentit prise au piège. Délicatement, elle fit glisser les bras de Michel' afin de se dégager, et le plus doucement possible elle se leva du canapé. Elle récupéra son sac qui trainait non loin du canapé pour vérifier son téléphone, il était 16h passées ... elle avait dormi un bon moment. Olimpia réfléchit rapidement ... elle pouvait très bien récupérer son sac et partir discrètement ... et puis on n'en parlerait plus ... plus jamais ... Mais la belle brune n'aurait jamais les réponses aux nombreuses questions qu'elles se posaient. Et après quelques minutes de réflexions, elle se rendit compte qu'elle ne pouvait plus continuer comme ça, elle allait devoir être raisonnable et agir en personne responsable ... qu'aurait fait Lissandra à sa place ?! Elle allait donc attendre que Michel' se réveille. La grande brune regarda tout autour d'elle ... son regard s'arrêta sur les escaliers ... sa curiosité la poussait à les grimper et à pénétrer dans l'univers personnel du beau jeune homme ... Cependant elle se voyait mal violer son intimité de la sorte et se le mettre sûrement de nouveau à dos ... Même si ça lui permettrait peut-être de savoir qui il était vraiment. Olimpia se résolut donc à se contenter d'aller dehors. La villa était vide, ils seraient tranquilles pour parler plus tard. Elle laissa son sac près du canapé, prenant uniquement son téléphone portable, puis elle se dirigea sur la terrasse. Elle inspira profondément avant de s'asseoir sur les marches, fixant la piscine. Elle avait vraiment perdu le contrôle de son cœur, elle en avait conscience maintenant. Son cerveau avait beau tout faire ... la pompe cardiaque n'en faisait qu'à sa tête. Elle rit silencieusement en pensant au proverbe qui disait que le cœur avait ses raisons que la raison elle même ignorait ... C'était tellement vrai, et elle en faisait les frais. On disait aussi qu'on n'oubliait jamais son premier amour ... était-ce tout le temps vrai ? Subitement, elle repensa à son semblant de sieste ... elle ne savait pas si elle avait rêvé ou si il lui avait vraiment parlé, mais elle avait des bribes de phrase qui lui revenait en mémoire. De nouveau son cœur s'emballa ... C'était impossible qu'il lui ait dit tout ça, ce n'était qu'un rêve, son inconscient avait parlé pour elle ... Elle était persuadée qu'il ne pourrait jamais avoir de tel propos pour elle, même si à présent elle se rendait compte que ça lui ferait plaisir. Une larme vint couler sur ses joues ... Tout aurait été tellement plus simple s'il n'y avait eu toutes ses disputes entre eux, si elle n'avait pas commencé une histoire avec Gabriele ... Mais avait-elle bien fait de commencer avec lui ? Pour lui à la base c'était juste un pari, un jeu, et elle le savait, c'est pourquoi elle l'a repoussé longtemps ... Et puis elle s'était rendue compte que ce n'était plus un jeu pour lui, il l'appréciait vraiment et elle de son côté cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de relations sérieuses ... Était-ce grave de déjà à 22 ans d'avoir peur de la solitude ... Après tout elle avait déjà était abandonnée une fois par celui qu'elle aimait. Elle aimait Gabriele, mais à sa façon. Pourtant, il lui assurait une sécurité, un soutient, elle avait confiance en lui. Olimpia soupira et attrapa son portable qui trainait à côté d'elle. Elle avait besoin de soutient et de conseils ... tout de suite !
« Coucou Aly' ... J'ai besoin de toi ... il m'arrive des choses étranges en ce moment, je suis complétement paumée ... j'ai vraiment besoin de toi. Réponds moi vite. Je t'aime. Bacci bacci. Oli'. »
A présent il n'y avait plus qu'à attendre ... qu'Alyssa lui réponde, que Michel se réveille ... qu'elle assume afin ses sentiments et qu'elle agisse en fonction ...
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Sam 31 Juil - 1:23
Michelangelo s'était finalement bel et bien endormi avec dans ses bras la jeune femme, qu'il conservait précieusement contre son torse. Il faut dire qu'il avait bien conscience que ça ne se reproduirai certainement jamais, il voulait donc en profiter le plus possible. Il ne voulait absolument pas mettre de mot sur les sentiments qu'il éprouvait à son égard, certainement par peur de l'inconnu. Certes, il avait déjà été amoureux une fois, d'elle justement, mais il était encore un peu jeune. La signification et les conséquences ne sont pas tout à fait les mêmes quand on est plus âgé. Et surtout, cela allait être bien compliqué pour lui! C'était quand même pas croyable: la seule avec laquelle il voudrait vraiment être était déjà prise.. Un comble! Il savait très bien que si il se penchait d'un peu trop sur ce qu'il ressentait, il en souffrirait. Sous ses apparances de mec intouchable, il avait certainement plus de faiblesses côté coeur que la plupart des mecs qui l'entouraient. Perdre sa mère devant ses yeux l'avait tellement touché qu'il n'avait laissé que peu de gens pénétrer sa carapace, et ceux dont il avait jugé que l'attachement était bien trop important avaient fini loin de lui par sa faute. C'était le cas d'Olimpia. Aujourd'hui il regrettait amèrement de l'avoir éloigné de lui, et il avait bien peur de ne jamais pouvoir rattraper cette erreur de jugement. Mais même si il arrivait à se faire pardonner, il n'en restait pas moins qu'elle n'était pas célibataire. Bon, Michel' ne se sentait pas menaçer par Gabriele, après tout quand il avait vu le petit couple se pavaner devant ses yeux il avait tout de suite sentit que ce n'était pas non plus l'amour fou. Certes, peut être qu'ils avaient quelques sentiments, mais ce n'était pas du tout le genre de couple qui quand il passe devant vos yeux vous donne la chair de poule et l'envie de rencontrer quelqu'un avec qui on se sentira aussi bien. Ils sont juste.. Mignons. Et encore. Michelangelo est persuadé qu'il pourrait lui offrir bien plus. Il continuerait de la taquiner dès que l'occasion se présente, mais il lui montrerait aussi qu'il tient à elle, d'une manière ou d'une autre. Il lui offrirait une certaine protection, ainsi que la sensation de ne pas être un couple ordinaire, d'avoir quelque chose en plus qu'eux seuls pourraient comprendre.. Bref, il se voyait parfaitement un avenir avec elle, mais le fossé qui les séparait était peut être trop grand. Avec son passé à lui, son côté charmeur et dragueur, accepterait-elle ne serais-ce que l'idée qu'il puisse être honnête? Elle lui avait clairement démontré le contraire tout à l'heure, puisqu'elle s'était emportée à tort contre sa réflexion.
Le beau blond dormait toujours profondément quand la belle se leva, et si il sentit une présence qui manquait, il ne se réveilla pas pour autant. Et il aurait bien dormi pendant quelques heures si son portable n'avait pas vibré dans sa poche! Il reçevait un sms de Luna, qui lui demandait de bien vouloir passer chez elle. Il se doutait bien de ce qu'elle voulait, mais là, tout de suite, il n'en avait pas trop envie. Il répondit brièvement, se promettant de lui envoyer un message plus explicatif un peu plus tard. Il s'étira, passa une main dans ses cheveux, puis regarda autour de lui. Il se rappella alors d'Olimpia, et fronça les sourcils ne la voyant pas contre lui. Il se leva brusquement, persuadé qu'elle était partie sans même laisser un mot.. Mais c'est là qu'il apperçut le sac. Un sourire se dessina alors sur son visage. Si elle n'en avait rien eu à cirer de lui elle serait partie sans aucun remords, ce qu'elle n'avait manifestement pas fait. La jeune femme devait sûrement être dehors puisqu'il n'entendait aucun bruit émanant de l'intérieur. Pour sa part, il se dirigea vers la cuisine, et remplit deux verres de coca cola avec des glaçons bien évidemment. Il se dirigea alors dehors sans faire de bruit. La lumière du soleil l'aveugla un peu, mais ses yeux s'habituèrent assez rapidement à la luminosité ambiante. Il la vit juste devant lui, assise sur les marches, alors tout naturellement il prit place à ses côtés. Il lui tendit un verre, et c'est là qu'en observant sa joue il constata qu'une larme avait du y couler il y'a très peu de temps. Il se mordit alors la lèvre inférieure, et murmura:
" Oula.. Je suis vraiment affreux alors! En deux rencontres je te fais pleurer deux fois.. "
Michelangelo esquissa un petit sourire, puis avant qu'elle ne puisse réagir l'embrassa sur la joue.
" Méfie toi, d'après tes dires si je t'embrasse c'est forcément que je veux te rajouter sur mon tableau de chasse!"
Il laissait bien comprendre par l'intonation de sa voix que ces propos là l'avait blessé. Elle n'avait certainement pas entendu ce qu'il racontait quand elle dormait, si c'était le cas elle risquait par contre d'avoir l'impression qu'il se répétait avec cette petite phrase. Par contre, il n'allait pas se risquer à redire tout ce qu'il avait dit, parce que soyons réaliste ça ne servirait strictement à rien! Elle le voyait un peu comme un monstre, alors il était inutile de se battre contre le courant. Il l'observa quelques secondes sans rien ajouter puis se leva, attrapa son verre de coca et le bu d'une traite. Il se dirigea alors vers la piscine, enleva la serviette qui était restée attachée autour de son corps, et plongea dans l'eau sans la moindre hésitation. Il fit trois longueurs sans reprendre sa respiration, puis remonta à la surface. Il s'accouda au rebord de la piscine et lança un sourire charmeur à la jeune femme.
"Tu viens te baigner?
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Sam 31 Juil - 13:53
Olimpia s'était installée sur les marches, attendant que Michel' se réveille. Elle préférait qu'il se réveille de façon "naturelle" dira-t-on, elle pensait que ça lui permettrait d'avoir un peu de temps de répit afin de réfléchir au calme. Et puis elle ne voulait pas le déranger encore plus que ce qu'elle n'avait déjà fait jusqu'à présent à le forçant à la supporter à cause de son malaise. Après tout, personne ne l'avait forcé à la prendre dans ses bras, il aurait très bien pu la déposer sur le canapé et faire autre chose pendant se temps ... mais non, il avait fait le choix d'un moment de "tendresse", en tout cas au moins de "douceur" ... Olimpia frissonna à cette pensée, se revoyant dormir contre lui ... torse nu ... Et oui il était beau, et non cela n'avait rien d'étonnant que toutes les filles se retourne sur son chemin ... Mais pourquoi était-ce si dur à admettre pour elle ? Parce qu'elle préférait garder une mauvaise image de lui pour ne pas s'attacher, pour ne plus souffrir ? Sûrement ... mais à présent c'était trop tard. La belle étudiante, dans ce moment de détresse et de perdition avait envoyé un SMS à sa meilleure amie, cherchant du réconfort, un soutient ... des conseils ...
« Coucou Oly' ... Qu'est ce qui t'arrive..? Tu m'as l'air angoissé ? Réponds moi vite, je m'inquiète. Je t'aime. Bacci bacci. Aly'. »
Olimpia soupira et pianota rapidement sur son clavier.
« Je suis désolée, je n'aurais pas du t'envoyer de message ... je ne suis pas chez moi ... je suis chez Michel', il faudra que je te raconte, mais pas maintenant, pas par SMS ... je t'appelle dès que je suis chez moi. Je vais avoir besoin de toi <3. Bacci bacci Aly'. Oli'. »
A peine avait-elle cliqué sur envoyer qu'elle vit Michel' s'asseoir à ses côtés. Ne l'ayant pas entendu arriver, elle ne put s'empêcher de sursauter, son téléphone évitant de justesse un vol. Elle le posa de l'autre côté et prit le verre que le bon blond lui tendait. Elle s'apprêtait à lui parler, à s'excuser, lorsqu'elle l'entendit murmurer « Oula.. Je suis vraiment affreux alors! En deux rencontres je te fais pleurer deux fois ... ». Automatiquement Olimpia essuya d'un geste brusque sa larme, et fit un sourire gêné ... ainsi il l'avait vu pleurer l'autre fois ... C'était pour ça qu'il s'était excusé ? Mais avant qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, elle sentit ses lèvres se poser sur sa joue. Une fois de plus dans la journée, son cœur rata un battement, surprise, agréablement surprise ... et elle fit tout pour réfréner le rouge qui tentait de teinter ses joues. « Méfie toi, d'après tes dires si je t'embrasse c'est forcément que je veux te rajouter sur mon tableau de chasse ! ». La jolie brune se sentit minable, pourquoi s'était-elle énervée comme ça ? Elle avait eu peur simplement, mais il ne devait pas en faire les frais à tous les coups. Elle se souvint alors qu'à la base elle était la pour la chemise ET des excuses, elle profita donc de l'occasion pour se tourner vers lui, plongeant son regard bleu dans le sien.
« Je suis désolée ... Désolée pour mon attitude durant ses dernières années ... je n'aurais jamais du te juger toi et tes ... amies. Et je suis aussi désolée de ma réaction de tout à l'heure, je n'avais pas à m'emporter comme ça, je ne sais pas ce qui m'a prit ... Je suis un peu paumée en ce moment ... »
Olimpia baissa les yeux et se mordit la lèvre, elle s'en voulait de son attitude, mais à présent elle s'en voulait aussi de lui en avoir trop dit ... Comment allait-il interpréter ça ... Elle se montrait trop faible ...
« Et pour ce que tu m'as dit tout à l'heure ... Sache que je ne t'aurais jamais abandonné Michel' ... même si je n'avais qu'une dizaine d'années, j'étais trop amoureuse de toi pour te laisser ... Mais comme tu l'as dit, aujourd'hui ça n'a plus d'importance ... Mais faisons au moins la paix, en tout cas essayons ! »
Et à présent se fut son tour de se hisser jusqu'à son visage pour déposer un baiser sur ses joues, en signe de paix. Après quoi elle le laissa boire son coca et le regarda enlever sa serviette, dévoilant sa musculature parfaite et plongeant ensuite dans la piscine. Olimpia rit, ça lui rappelait le bon vieux temps. Il lui proposa ensuite de le rejoindre. La belle brune prit un air contrarié. Elle allait lui répliquait qu'elle n'avait pas de maillot. Mais au fond d'elle, elle hésitait aussi à être aussi peu vêtue en sa présence ... il avait vu tellement de filles ... Olimpia était loin d'avoir les formes provocantes d'une bimbo, cela ne l'empêchait pas d'assumer parfaitement son physique qu'elle trouvait nettement suffisant. Mais voilà, subitement elle se sentit gênée ... il lui avait clairement fait comprendre qu'elle n'était pas son genre. Olimpia fut tirer de ses pensées par son téléphone qui se mit à sonner ... Gabriele. La jeune étudiante se pinça les lèvres et raccrocha, posant sans délicatesse son téléphone plus loin. Puis elle enleva sa robe, se retrouvant en sous vêtements couleur chair, elle se félicita intérieurement pour avoir laissé le string de coté aujourd'hui, puis elle courut vers Michel' et au dernier moment elle plongea par dessus lui, se retrouvant quelques instants plus tard à l'aide de brasses, de l'autre côté de la piscine. Elle savait qu'elle jouait à un jeu dangereux, mais elle ne voulait pas y penser maintenant, elle avait bien le droit de s'amuser un peu non ? Elle était jeune, elle aurait tout le temps de regretter plus tard ... et puis qui disait qu'il valait mieux avoir des regrets que des remords ??
« Elle est bonne ! T'en as de la chance ! »
Depuis qu'Olimpia avait eu son propre appartement, elle n'avait plus la piscine familiale. Ca ne lui avait pas trop manqué puisqu'elle avait la mer pas loin, mais là elle se rendait compte à quel point ça pouvait être pratique. En nageant vers lui, elle lui dit
« T'as fait tes prières ? Prêt à te noyer ? L'occasion est trop belle pour que je passe à côté ! »
Le côté joueur et fofolle de la miss refaisait surface, elle n'allait pas se gâcher toute l'après midi à se prendre la tête pour des futilités, elle ferait le point exact sur ses sentiments plus tard, se doutant que de doute façon il n'y aurait aucune issue, alors il fallait en profiter maintenant ! Olimpia allait bien mieux que tout à l'heure, le sucre, l'eau, la sieste, et de nouveau le verre de coca l'avait rétablit. Il faudrait juste qu'elle fasse attention à son alimentation à partir de maintenant.
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Hey mais c'est Il Destino Infernale !
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Sam 31 Juil - 14:36
Intendevate scapparmi ? Alors qu'attendaient-ils ? Il faisait beau, chaud et surtout ils avaient fait la paix. mais pourquoi ne se jetaient-ils pas à l'eau ? Au sens figuré bien entendu... Maintenant, ils étaient tout les deux dans l'eau et ils semblaient heureux. Mais comment pouvaient-ils l'être sans que je sois intervenu ? Bien, bien, bien ils n'allaient pas s'amuser chastement longtemps... Le soleil tapait fortement sur la piscine et la chaleur commençait à se faire ressentir. L'eau les rafraichissait un peu mais quand ils commencèrent à se frôler, la chaleur se fit ressentir dans leur main, sur leur peau... La chaleur les atteindrait sans aucun doute mais voyons comment ils vont se débrouiller... Pour le moment leurs mains sont mon instrument... La chaleur les guidera jusqu'à c que tous les deux ils craquent... Ma victoire ne fait aucun doute.
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Dim 1 Aoû - 17:30
Michelangelo n'aurait jamais cru entendre un jour des excuses de la part de la jeune femme. Non pas qu'il doutait de sa capacité à en faire, mais vu les hostilités qui s'étaient installées entre eux depuis si longtemps, il n'aurait tout simplement jamais parié sur une chose pareille. Bien entendu, elle non plus n'avait pas du s'attendre à ce qu'il ravale sa fierté. Les choses avaient évoluées en deux semaines plus que ces dernières années, peut être que cela était synonyme de mâturité ou bien tout simplement de désillusion. Ils avaient enfin réalisé qu'ils ne s'étaient jamais détesté, que ce n'était le résultat que d'un voile qu'ils avaient laissé se profiler devant leurs yeux, trouvant cela bien plus simple que de faire face à la verité. Bien sûr, cela engendrait des complications qui étaient à prévoir: du côté du beau blond il est clair qu'un certain chamboulement était apparut. Maintenant qu'il la voyait telle qu'elle est, il se sentait étrangement bien. Et les paroles qu'elle débitaient à son égard ne faisaient qu'accentuer cette plénitude dans son coeur. Elle était la seule à avoir fait chavirer son coeur dans toute son existence, et alors qu'il croyait ce type de sentiment complètement éteint, incapable d'être retrouvé un jour, il se rendait compte que le pouvoir qu'elle exerçait sur lui à l'époque n'avait toujours pas disparu, il s'était peut être même accentué. Ca le faisait rager intérieurement, il ne supportait pas de se laisser aller à ce point là, d'être vulnérable. Elle représentait un certain danger, danger qu'il avait fuit il y'a quelques années. Mais le passé nous rattrape toujours, et quoi qu'il en dise il ne pouvait pas continuer à jouer les lâches face à un sentiment aussi beau que celui là. Elle clamait le fait qu'elle ne l'aurait jamais abandonné à l'époque, les mots qu'elle prononçait aujourd'hui étaient ceux qu'il avait toujours voulu entendre. Ce n'était pas de sa faute à elle, puisqu'il ne lui avait jamais donné l'occasion de les lui murmurer. Seulement maintenant qu'ils parvenaient à son oreille, il se sentait à la fois ridicule et sans voix. Que pouvait-il rétorquer face à cela? Pas grand chose. D'où l'échapatoire qu'avait représenté sa piscine.
Michel' avait terriblement envie que tout redevienne comme avant, qu'ils puissent s'amuser et profiter du bon temps ensemble. Bien sûr, il aimerait bien qu'il se passe plus qu'une simple déconnade entre amis, mais elle était en couple. Et ça, même si il ne le digérait pas, il ne pouvait pas lutter contre. Elle avait répété tout comme lui que leur histoire à eux n'avaient plus d'importance à présent, il le prenait donc pour une mise en garde: celle qui lui disait qu'il ne valait mieux pas qu'il essaye quelque chose avec elle. Ce n'est pas ce qui l'avait arrêté avec d'autres, mais là, quand les sentiments sont impliqués, c'est une toute autre affaire. Le beau blond attendit patiemment de voir si oui ou non Olimpia acceptait son invitation à le rejoindre dans l'eau. Honnêtement il était persuadé qu'elle allait trouver une excuse pour ne pas venir. Et vu le temps qu'elle mettait à se décider, ses soupçons étaient confirmés. Il allait mettre fin au supplice en lui disant que ce n'était pas grave, qu'il comprenait qu'elle ne le veuille pas, mais le téléphone se mit à sonner. Il n'aurait pas aimé être au bout du fil, vu comme elle semblait interessée par cet appel! Il se demandait qui ça pouvait bien être, en ésperant secrètement que le nom de cette personne soit Gabriele. Ses pensées s'évanouirent bien vite, à la vue du "spectacle" qui se déroulait juste devant ses yeux.. Ainsi elle choisissait de venir! Et en sous-vêtements à défaut d'avoir un maillot de bain.. Il n'y avait pas à dire elle était magnifique. Des courbes parfaites, une silhouette fine sans pour autant paraître anorexique, et un charme incontestable. Contrairement aux croyances populaires, Michelangelo déteste les femmes vulgaires ou maigres, à tel point qu'il lui faut une bonne dose d'alcool dans le sang pour pouvoir sortir avec. Ca ne l'a pas empêché de se pavaner avec des bimbos dans les rues, mais quand il s'agit de les mettre dans son lit ce n'est pas une si grande partie de plaisir que ça. Le bel apollon resta quelques secondes médusé, attiré irrévoquablement vers elle. Elle se retrouva bien vite dans l'eau, et il se fit violence pour pouvoir reprendre ses esprits et paraître le plus naturel possible. Il était hors de question qu'elle se rende compte de quoi que ce soit! Il rigola à l'entente de ses menaces et s'approcha d'elle.
"Oh vraiment? Tu crois que c'est avec ta taille de guêpe que tu pourras renverser monsieur muscle?"
Il l'attrapa alors par la taille, la souleva pendant quelques secondes, et avec un grand sourire accroché aux lèvres se chargea de la noyer. Bien entendu il n'y allait pas comme un bourin, de toute façon il n'avait pas trop de mal à la faire céder. Il rigola quand elle refit surface et tous deux s'amusèrent comme deux gosses pendant une vingtaine de minutes. Plus le temps s'écoulait plus Michel' avait la sensation que le soleil tapait derrière son dos, et surtout son coeur battait beaucoup plus rapidement à chaque fois qu'il approchait d'Olimpia.. Il se dirigeait vers elle, tout sourire, et se positionna juste devant elle. A l'origne, il était parti avec l'idée de la noyer à nouveau. Mais, au moment où il voulu l'attraper par la taille il frôla sa cuisse et s'arrêta net dans son mouvement. Ce geste dépourvu de toute autre pensée au départ l'avait troublé. Il plongea son regard bleu azur dans les yeux de la jeune femme et ne résista pas à l'envie de poser sa main droite dans le bas de son dos et de rapprocher ainsi "discrètement" leurs deux corps. Le coeur du jeune homme battait à tout rompre dans sa poitrine, et si sa conscience lui rappellait qu'elle était prise, qu'il ne pouvait pas rendre les choses plus compliquées encore qu'elles ne l'étaient, son coeur lui disait au contraire de fonçer. Ses mains le brûlaient, et il devait faire tout son possible pour qu'elle ne descendent pas plus bas qu'elles n'étaient déjà ou bien qu'elles ne les rapproche pas plus encore.. Pourtant, l'envie de sentir sa peau contre la sienne était phénoménale. Son cerveau était en ébullition, luttant de toutes ses forces contre ses désirs. Son visage était trop près du sien, beaucoup trop près.. Il lui suffisait d'avancer de quelques millimètres et ses lèvres toucheraient les siennes. Son souffle était court, sa respiration totalement irrégulière et je ne parle même pas de son état d'esprit. C'était bien la première fois qu'il ressentait ça, il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait pas à reprendre le contrôle de son corps. Il devrait reculer pourtant, un simple mouvement en arrière et la tentation serait déjà bien loin. Peut être qu'Olimpia elle allait avoir la présence d'esprit de se retirer de là.. Même si ça lui ferait beaucoup de mal.
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Lun 2 Aoû - 0:59
Il faisait beau à Gênes aujourd'hui, et surtout il faisait chaud ... Alors pourquoi gâcher cette après midi avec des larmes et des guerres inutiles ... Ils avaient fait la paix, elle avait bien le droit de se rafraichir avec lui ... non ? C'est pourquoi le côté extravertie de la demoiselle avait refait surface et elle n'avait pas hésité à plonger dans la piscine du beau blond pour le rejoindre. Même si elle était têtue et détestait avoir tort, elle se disait qu'après tout seuls les abrutis ne changeaient pas d'avis ... Et son cœur, qu'elle le veuille ou non lui disait qu'elle faisait le bon choix en plongeant dans l'eau sans prendre la peine de mettre un maillot de bain. Elle venait de raccrocher au nez de Gabriele mais elle ne voulait pas y passer ... ce qu'elle vivait depuis quelques heures, depuis deux semaines, depuis dix ans, ou même depuis qu'elle avait rencontré Michel', elle ne savait pas vraiment, ce qu'elle savait c'était sa force, l'intensité de ces moments. Et là elle se retrouvait comme hors du temps, et même hors de contrôle. Elle avait perdue le contrôle et après avoir tentait en vain de le reprendre, elle avait décidé de finalement se laisser aller à fond. Impulsive elle l'était. Mais elle se sentait à présent incapable de réfléchir sérieusement à ce qu'il se passait, quelque chose au fond d'elle lui disait de vivre le moment présent à fond. Et avec cette chaleur et cette euphorie qui lui montait à la tête, elle avait l'impression d'agir comme contre son grès. Elle avait l'impression d'être dans une sorte de transe, ou bourrée ... elle se voyait faire les choses, elle était consciente qu'elle agissait, mais elle ne pouvait rien faire pour s'arrêter. Après tout elle y prenait du plaisir. Voila pourquoi lorsque Michel' l'attrapa par la taille, contestant sa capacité à le couler, elle ne protesta pas. Elle se rattrapa comme elle pu à son cou pour ne pas couler. Tout son corps était devenu beaucoup plus sensible, son sens du touché était comme amplifié, elle ne voulait rater aucune des sensations provoquées par leurs gestes, leurs mouvements lorsqu'ils se touchaient, se frôlaient, se retrouvaient collés l'un à l'autre. Oui Olimpia avait chaud, le soleil tapait fort et il en allait largement de même avec son cœur, ce qui provoqua une augmentation de sa température intérieur. La belle ressentait de drôles de sensations dans son ventre, elle ne cessait de rire. Elle n'avait jamais vécut ça depuis longtemps, elle ne désirait pas que ça s'arrête. Pendant vingt minutes, les deux étudiants jouèrent le plus innocemment possible, la belle brune tentant en vain de couler le grand blond par ruse, car par la force cela était tout simplement impossible. Elle était évidemment la perdante de se match, elle avait perdu la guerre mais pas toutes les batailles, car elle avait bien réussit quelques fois à le faire boire la tasse. Mais bien sûr, c'était surtout elle qu'on entendait crier et supplier, éclaboussant de partout pour tenter de s'enfuir. Et puis subitement ça se calma. A l'endroit où ils avaient pied, l'eau arrivant en dessous de la poitrine d'Olimpia, cette dernière le regardait l'air maline. Une fois de plus elle cherchait un moyen de le prendre par surprise. Il se tenait devant elle et marchait en sa direction. Elle prit bien le temps de l'observer, et son visage la marqua. Non elle n'avait pas oublié comme il était beau, enfin mignon à l'époque. Mais là c'était un homme qui se tenait devant elle, un véritable bel homme quoiqu'elle ait voulu penser jusqu'à présent. Son regard bleu océan lui provoqua un frisson. Elle sentit des mains se poser sur son corps, dans le bas de son dos. A ce contact, la belle ne pu s'empêcher de ressentir une sensation de brûlure, en tout cas de chaleur intense. Lui aussi avait chaud, mais ce n'est pas à cause de ça qu'elle ressentait ça, c'était uniquement du à elle, à ce qu'elle ressentait et désirait au plus profond d'elle, cela bouillait en elle. Elle se sentit attirée par lui, et de nouveau elle ne fit aucun effort pour résister, se laissant tirer. Sa respiration s'intensifia, aussi bien en débit qu'en rythme. Elle s'approchait du point de rupture où elle allait vraiment s'abandonner et où elle ne répondrait plus de ses gestes. Et cette chaleur qui continuait de lui monter à la tête et de remuer son ventre ... Leur buste avait finit par se retrouver l'un contre l'autre, et le moins que l'on pouvait dire était qu'Olimpia appréciait ce contact. Sa peau contre la sienne, cela ne faisait qu'augmenter toutes les sensations qui bouillaient en elle, et les sentiments qu'elle avait à son égard. Il approchait lentement son visage du sien, et elle faisait de même, comme attirée ... Et alors que leur bouche n'était plus qu'à quelques millimètres l'une de l'autre, alors que ses lèvres la brulaient d'avance du contact qu'elles allaient avoir ... Elle passa sa jambe derrière la sienne et le poussa de toutes ses forces sur son torse musclé. Olimpia n'avait aucunement simulé l'attirance qu'elle avait eu pour lui durant cet instant, elle n'avait pas joué avec lui, elle ne se serait pas permise ... Elle ne savait même pas véritablement ce qui lui avait prit, elle savait juste qu'elle n'avait pas la défaite facile, et que l'occasion était trop belle. Pourtant elle s'en voulut d'avoir agit ainsi, de peur d'avoir blessé le beau jeune homme. Il l'avait déjà accusé d'avoir joué avec lui une fois, il était hors de question que cela se reproduise. Elle nagea donc jusque là où il avait refait surface, il devait être un peu sonné. Elle s'approcha doucement. Olimpia qui jusqu'à présent le regardait baissa les yeux, elle se sentait un peu gênée, elle se mordit la lèvre inférieure, à la fois pour plaider coupable et confirmer qu'elle était véritablement désolée, mais aussi pour se retenir de rire, parce qu'il fallait bien s'avouer que la scène devait être drôle à voir. De nouveau Olimpia se retrouva très proche de lui, à présent elle n'avait plus pied. D'un geste qu'elle voulut le plus naturel possible, elle passa les bras autour de son cou, mais faisant en sorte que leur corps ne se touchent pas.
« Je ... je suis désolée ... vraiment. »
Elle avait plongé ses yeux bleus dans les siens. A présent elle était sûre que le temps s'était arrêté et qu'elle était ailleurs, et donc qu'elle pouvait tout se permettre. Elle resserra son étreinte autour de son cou. A présent ils étaient collés l'un a l'autre. La respiration d'Olimpia qui avait reprit un rythme à peu près normal s'accéléra de nouveau. Elle approcha son visage du sien. Elle pouvait sentir de nouveau son souffle sur sa peau, son odeur. D'une main elle lui caressa la joue, riant doucement. Elle était dans un rêve, ça ne pouvait en être autrement. Et doucement elle vint poser ses lèvres sur les siennes, redécouvrant le gout d'un baiser échangé avec Michel'.
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Mar 3 Aoû - 19:07
Si hier on avait dit à Michelangelo que ses rapports avec la jeune femme allaient prendre un tout autre tournant aujourd'hui, il aurait sûrement éclaté de rire. Même si inconsciemment il avait toujours su que ses sentiments pour Olimpia étaient bien plus forts qu'il ne le laissait paraître, il avait renoncé à tout espoir en voyant comment ils se comportaient l'un et l'autre à chacune de leur rencontre. Et dailleurs il savait à présent que si il répliquait des choses aussi odieuses à la jeune femme c'était parce que son coeur souffrait de ne pas pouvoir rendre leur relation plus belle et plus forte. Il était frustré à chaque fois qu'il voyait son visage, à chaque fois qu'il se remémorait leurs bons souvenirs, à chaque fois qu'il la voyait embrasser un autre. Peut être même qu'inconsciemment il avait sauté dans tous les lits de la ville pour la rendre jalouse, pour qu'elle manifeste un peu d'attention à son égard. Car, à part le plaisir charnel qu'avait-il gagné à faire tout ça? Strictement rien. Celle qu'il rêvait d'étreindre et d'embrasser était juste devant ces yeux, là, dans cette piscine, sous cette chaleur exaltante. Il savait que tout ceci était vrai, car à chaque fois qu'elle arrivait à le noyer il sentait bien que son corps n'appréciait pas trop de se retrouver dans une telle posture, mais si il n'y avait pas eu ces événements pour le lui rappeller il se serait cru dans un songe. C'était complètement paradoxal mais deux sensations l'ennivraient: la première était un bonheur pur et intense, la deuxième une douleur plus profonde à chaque seconde écoulée. Bonheur d'être avec elle, de la sentir si proche, et douleur parce que ses mains le démangeaient, son coeur battait tellement fort que ça en devenait insupportable. Il aurait aimé savoir ce qui pouvait se passer dans son esprit à elle, il était tellement accablé par la chaleur interne de son corps qu'il était presque incapable de déceler quoi que ce soit qui émanerait d'elle. Il était à présent presque collé à elle, leurs visages se tenait à quelques millimètres l'un de l'autre, et cette fois-ci Michelangelo avait l'impression que plus rien n'était impossible. Elle ne le repoussait pas, bien au contraire elle soutenait son regard et s'accrochait à lui. Un mince sourire fit son apparition sur les lèvres du beau blond, quand.. Quand il se retrouva d'un coup et d'un seul la tête dans l'eau. Son coeur n'avait pas perdu de sa rapidité mais cette fois pour d'autres raisons: de la honte mélangée à un égo et une âme blessés.. Ainsi, c'était sa manière à elle de lui montrer qu'elle ne voulait pas de lui. Remontant à la surface, il toussa quelque peu, encore sous le choc de cette attaque sournoise. Il n'arrivait pas à croire qu'elle ait pu lui faire ça, il comprenait qu'elle ne veuille pas compromettre son couple, mais il y'avait des manières plus douces de le faire comprendre, et surtout elle aurait dû agir de manière plus cassante dès le départ et ne pas lui donner de fausses impressions. Quand il la distingua nager vers lui, son premier mouvement fut le recul. Lui étant grand, il avait toujours pied. Il n'était pas question qu'il se laisse dupper une fois de plus et qu'elle le prenne pour un lapin de six semaines. Mais elle s'approcha quand même et passa ses bras autour de son cou. Il n'avait pas la force de la repousser, et il sentait à nouveau toutes les jointures de ses doigts le brûler.. Son regard néanmoins était ailleurs, il essayait de cacher ses yeux de manière à ce qu'elle ne constate pas à quel point elle l'avait blessé. Ses excuses le firent changer d'avis, et il plongea à nouveau ses yeux dans les siens.
" Ecoute je.."
Il n'eut pas le temps de finir puisqu'elle l'embrassa. Et là, tous les mauvais pressentiments qu'il avait eut disparaissaient subitement, laissant place à un instant intense et sans précédents. Le baiser qu'ils échangèrent était à la fois doux et sensuel, révélant à quel point ils avaient attendus ça tous les deux. Puis, il s'intensifia un peu plus, Michelangelo prenant rapidement goût à cette sensation sucrée et fraîche que dégageaient ses lèvres et sa langue. Elle n'avait pas pied, et il rapprocha un peu plus leurs corps en posant ses mains sur ses cuisses. Il avait l'impression de ne même plus avoir le contrôle de ce qu'il faisait, la chaleur qui envahissait tout son être semblait se calmer au fur et à mesure qu'il avait un contact rapproché avec elle. Le souffle coupé, il dû se résoudre à détacher ses lèvres des siennes, pour autant il ne les éloigna pas beaucoup. Son coeur et son corps voulaient aller plus loin, beaucoup plus loin. Mais sa raison s'opposait à cela.. Il embrassa Olimpia au creux de son cou, avant d'aller murmurer à son oreille.
" J'ai envie d'aller tellement plus loin.. Mais.. Mais je ne veux pas te partager. Je ne veux pas me demander tous les jours si tu seras dans ses bras ou dans les miens la nuit venue.. Je ne veux pas t'imaginer faire l'amour avec lui quand moi je serais en train de réviser, je ne veux pas te voir suspendue à son bras dans la rue.."
C'était bien la première fois que ça le gênait que la femme qu'il embrasse soit en couple. Mais ce n'était pas n'importe quelle femme, et il ne voulait pas d'une relation courte avec elle. Il préférait encore s'éloigner plutôt que de vivre un instant pareil avec elle si cet instant ne pouvait pas les mener plus loin dans le temps.. Ce n'était pas juste une histoire banale, c'était celle dont il avait toujours rêvé. Mais il ne voulait pas se faire d'illusions, il ne voulait pas se jetter dans cette relation si cette dernière pouvait le faire souffrir.
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Dim 29 Aoû - 21:27
S'il y a bien quelque chose sur laquelle Olimpia aurait parié en cet instant, c'était bien sur le fait qu'elle était persuadée de rêver. Ce qui se passait, sa façon d'agir à elle et à Michel' ... cela ne pouvait simplement pas être la réalité. Elle qui avait si mal vécu le fait qu'il la repousse, qu'il l'abandonne seule face aux sentiments qu'elle éprouvait à son égard. A présent, il lui disait qu'il avait fait ça "seulement" parce qu'il avait eu peur de la perdre, qu'elle cesse de l'aimer ... C'était trop beau, trop facile pour être vrai, c'était uniquement son subconscient qui lui révélait ce qu'elle désirait, une explication qui l'aurait entièrement ravie. Certes elle avait connu d'autres hommes entre temps, et puis pas qu'un seul. Il fut une époque où elle aussi profitait de la vie, mais sans pour autant chercher à remplir un tableau de chasse, ou s'afficher en permanence, choses qu'elle reprochait à Michel'. Aujourd'hui elle était avec Gabriele certes, et elle s'entendait bien avec lui, ils n'étaient pas amoureux d'accord, enfin pas encore, et puis ils avaient décidé de oui, ne pas se prendre la tête, mais non, ce n'était pas une simple amitié améliorée, c'était tout de même plus. Mais il y avait bien une chose qui était sûre, c'est que le seul homme dont elle avait été amoureuse était Michelangelo Armani, et ça, ça ne s'oublie pas. Mais est-ce que ne pas l'oublier, signifie ne pas pouvoir tourner la page ? En tout cas ce n'était pas ce qu'il semblait à Olimpia puisqu'elle s'était mise à le détester ... Elle ne l'aimait donc plus ... C'était ce qu'elle avait conclut. Pourtant au fond d'elle il était clair qu'elle ne pouvait pas nier l'attirance qu'elle avait pour lui. Alors aujourd'hui, quand leur rencontre avait tourné presque au compte de fées ... elle en avait conclut que c'était impossible. Mais rien n'empêche de profiter d'un rêve ? Si elle ne devait l'approcher qu'une seule fois, durant son sommeil, elle en profiterait. Cela avait commencé lorsqu'elle s'était retrouvée dans ses bras, et cela continuait à présent dans la piscine. Des mains qui se touchent, qui touchent le corps de l'autre, dans le seul but de renverser son adversaire, mais pourtant ... c'était une occasion rêvée. Et elle avait finit par l'embrasser. Elle n'aurait jamais cru pouvoir avoir aussi chaud dans un rêve et pourtant, la chaleur était telle qu'elle ne répondait plus de rien, si ce n'est agissant par pulsions. Oui elle l'avait embrassé, et c'était doux, tout comme la peau de son visage sous ses caresses, ses cheveux mouillés qu'elle repoussait en arrière. Et il répondit à son baiser, posant de nouveau ses mains brulantes mais pourtant douce sur ses cuisses. L'espace qu'elle avait laissé entre eux disparu lorsqu'elle passa ses jambes autour de la taille de Michel' afin de s'accrocher, certes, mais aussi de se coller. Tout deux semblaient avoir attendu cet instant depuis longtemps. Et subitement tout bascula. « J'ai envie d'aller tellement plus loin.. Mais.. Mais je ne veux pas te partager. Je ne veux pas me demander tous les jours si tu seras dans ses bras ou dans les miens la nuit venue.. Je ne veux pas t'imaginer faire l'amour avec lui quand moi je serais en train de réviser, je ne veux pas te voir suspendue à son bras dans la rue ... ». Il avait cessé de l'embrasser pour lui confier ça, mais peut-être aurait-il mieux fallut qu'il s'abstienne car cette déclaration eu l'effet d'un électrochoc sur la belle brune. A présent il y avait une nouvelle chose dont elle était sûre, et c'était malheureusement tout le contraire de l'instant d'avant. Elle n'était pas en train de rêver. Elle était dans la piscine de la villa Armani, collée contre Michel', brûlant de l'intérieur du désir qu'elle avait d'aller plus loin, de l'aimer à nouveau, elle avait retrouvé les papillons dans le bas de son ventre. Pourtant, cette agréable sensation se transforma rapidement en une boule des plus insupportables, au point d'en avoir des nausées. Olimpia ne comprenait plus rien, elle était sur le point de tromper un homme qu'elle appréciait, qui l'avait rendue heureuse ses derniers mois, avec celui qu'elle s'évertuait à détester depuis des années. Quelque chose n'allait pas rond. Michel' avait son visage près du sien, prêt à reprendre si elle énonçait que tel était son désir. Pourtant, en cet instant Olimpia n'était plus sûre de ce qu'elle devait faire. Oui elle avait envie de l'embrasser encore, et encore, pendant des heures même, que leur corps soient l'un contre l'autre, et bien plus encore. Mais elle était incapable de tromper Gabriele, d'autant plus qu'à présent elle savait que ce n'était pas un rêve ... Pendant une fraction de seconde l'étudiante se demanda ce qu'il se serait passé s'il n'avait pas parlé de sa relation de couple ... Ils se seraient sans aucun doute aimé ... Mais non, elle ne pouvait pas délibérément tromper Gabriele, elle n'allait pas reproduire des comportements qu'elle dénonçait. Et puis, avec Michel', elle n'était sûre de rien, même s'il s'était donné une image durant ces dernières années, il avait forcément changé ... tout le monde change. Il n'était plus celui là même qu'elle avait aimé. Et puis qu'est ce qui lui prouvait que ses sentiments étaient réciproques ? D'accord il venait de lui dire des choses qui semblaient sincères, et qui auraient du la rassurer. Mais dans son esprit, Michel' était quand même un sacré coureur de jupons, et surtout très beau parleur qui savait quoi dire pour obtenir ce qu'il souhaitait ... Non, elle ne pouvait pas prendre le risque de tout perdre pour un instant de plaisir. Une larme coula sur sa joue, une fois de plus dans la journée, mais elle passa inaperçue parmi les gouttes d'eau qui perlaient depuis ses cheveux jusque sur son visage. Elle s'approcha et l'embrassa de nouveau. Mais un baiser d'adieu, qui mettait fin à leur étreinte. De nouveau elle passa sa main sur le visage du beau blond. Elle lui sourit d'un façon assez crispée, et pour la énième fois de la journée, elle s'excusa auprès de lui.
« Je ne peux pas faire ça ... je ... je suis désolée ... encore une fois ... »
Cette fois ci c'est une multitude de larmes qui coulèrent sur ses joues, rougissant ses beaux yeux bleus. Elle se sentit idiote, manipulée, seule ... perdue. Comment avait-elle pu croire une seconde qu'il l'aimait, qu'une histoire était possible entre eux ... La question n'était pas de savoir si elle le voulait ou non, car de toute évidence, elle n'avait pas tournée la page. Mais trop de choses la poussaient à croire qu'il se jouait d'elle, une fois de plus. Elle nagea rapidement vers le fond de la piscine pour ressortir par là où elle était entrée une demi-heure plus tôt, se précipita sur sa robe qui trainait au sol et l'enfila en tout hâte. Et elle courut vers la sortie, sans se retourner, toujours en train de pleurer, pour rejoindre son appartement. Au bout de quelques minutes, elle se rendit compte qu'elle avait oublié son sac et son téléphone chez Michel', et que sans ça, elle ne pourrait rien faire ... Elle fit donc demi-tour, se mordant les lèvres, anxieuse de devoir affronter son regard une fois de plus. Elle croisa les doigts pour qu'il soit dans sa chambre et qu'elle n'ait pas à le croiser.
Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Ven 3 Sep - 19:52
Michelangelo s'attendait très bien à ce genre de réaction de la part de la jeune femme. Comment pouvait-il l'en blâmer dailleurs? Il est clair, vu la manière dont elle le considérait jusqu'à présent, qu'elle n'allait pas le croire. Pourtant, elle aurait du quand même se dire que si son but à lui n'avait été que de la faire souffrir, il n'aurait pas été assez bête pour risquer de mettre son plan en échec au moment où ce dernier fonctionnait. Ce qu'il venait de faire la était bien la preuve de ses sentiments. Avec une autre fille il n'aurait jamais eu autant de respect, il n'aurait jamais cessé de l'embrasser pour lui dire des choses aussi "futiles" à son goût. Mais non, il avait fallut que ça sorte quand même, parce qu'il éprouvait une jalousie intense à présent. Pourtant, il n'avait absolument rien à envier à Gabriele, il se savait plus beau plus musclé et n'avait rien de moins que lui dans le cerveau. Cependant, ce gars là était avec la seule personne qu'il voulait vraiment. Et ça lui suffisait pour l'envier à en crever. L'espace d'un instant Michel' s'était prit à rêver, et à présent la chute était terrible. Elle s'enfuyait, il le voyait bien dans ses yeux. Malgré tout il connaissait son état d'esprit, et il n'avait pas besoin qu'elle s'explique pour comprendre ce qui se passait dans sa petite tête. Chaque geste lui apparaissait au ralentit, il savait d'avance comment tout cela allait se terminer, et il se retrouvait impuissant face à ce destin qui lui semblait si cruel. La gorge serré, le regard triste, il se laissa faire quand elle s'approcha pour l'embrasser. Il se sentit trembler de la tête aux pieds au contact de ses lèvres,frémissant à l'idée même que ce puisse être la dernière fois qu'il se délecte d'un geste aussi délicieux et pur. Sa main voulu se loger dans ses cheveux mais elle n'en eut pas le temps, la jeune femme stoppant déjà leur étreinte. Michelangelo aurait aimé retenir Olimpia, trouver les mots justes pour lui prouver sa sincérité et la faire rester à ses côtés, mais c'était le trou noir. Elle sortie de la piscine à une vitesse qui le laissa sans voix, son coeur s'accélera, et il prit conscience du fait qu'il ne voulait absolument pas rester sur ça. Qu'il avait besoin d'elle, et que si elle s'en allait il s'en voudrait très certainement toute la nuit et pendant bien des jours.
Je t'en prie, attends..!!
Il nagea jusqu'au rebord de la piscine, et remonta sur la terre ferme en un rien de temps. Il ne prit pas la peine de réfléchir au fait qu'il était trempé et qu'il ne fallait pas qu'il court aussi vite autour de la piscine et ce qui devait donc arriver arriva: il glissa. La chute fut sévère, Michelangelo ne faisant jamais les choses à moitié. En effet, le beau blond a chutéjuste à côté de la table du jardin, et tête la première il se prit l'angle du meuble juste au-dessus de son oeil droit. Le coup lui arracha un gémissement grave, et il resta sur le dos pendant une minute. Il s'était fortement ouvert l'arcade sourcilière, et le sang glissait le long de son visage. Les larmes aux yeux il tenta de se redresser comme il le pouvait mais sa tête tournait. Quand il s'apperçut qu'un liquide rougeâtre se trouvait sur le sol il grimaça, porta sa main à son arcade et gémit à nouveau de douleur.
Bon sang..
Il rentra dans sa maison à quatre pattes, incapable de se lever pour le moment sans avoir la tête qui lui tournait. Il rampait jusque dans le salon pour atteindre son portable quand il entendit du bruit. Quelqu'un était en train de marcher dans la villa. A tous les coups ça allait être sa soeur.
Viviana!Viens ici, j'ai besoin que tu m'emmènes à l'hôpital! Bouges tes fesses!
Les bruits de pas se rapprochèrent, il baissa donc un peu la voix.
J'te jure, la prochaine fois que tu me fais la leçon sur mon comportement de Dom Juan je te tue! Ca sert absolument à rien d'être honnête, et l'amour c'est pas fait pour moi, crois moi! Putain de bordel de merde ça fait mal!!!!!
Il grimaça, et finalement en s'aggripant au fauteuil parvint à se remettre sur ses deux jambes. Ne sachant pas quoi faire d'autre, il attrapa un paquet de mouchoirs qui trainait et essaya de calmer l'hémoragie en effectuant une pression avec cela sur sa plaie. Il se retourna alors, et ouvrit la bouche, muet. Ce n'était pas sa soeur qui était là; mais Olimpia qui était revenue. Il ne savait pas pourquoi, et en fait il n'avait pas tellement envie de savoir, de peur d'être déçu. Il la regarda, et soupira levant les yeux au ciel.
Ok, ne sois pas désolée cette fois tu n'y es presque pour rien.
Il marcha lentement jusque dans la salle de bain où il avait laissé ses affaires avant de partir nager plus tôt dans l'après midi. Il ne pouvait pas en effet se pointer à l'hôpital vêtu d'un maillot de bain! Il enfila donc des vêtements déscents et appella sa soeur pour qu'elle vienne. Cette dernière, affolée pour son frère, ne mit pas trois heures à arriver. Michelangelo l'attendit patiemment dehors, même si il avait un affreux mal de tête et qu'il n'avait qu'une hâte: avoir ses points de sutures et se reposer. Il ne savait absolument pas si Olimpia était toujours à l'intérieur ou pas, dans tous les cas il avait un oeil fermé à présent et l'autre n'observait pas grand chose en cet instant. Quand sa soeur arriva, elle l'aida à rentrer dans la voiture sans se cogner et l'emmena à l'hôpital, lui posant évidemment plein de questions en route..
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Sujet: Re: « It's too late to apologize. » || Private Ven 24 Sep - 18:48
Dans la tête d'Olimpia tout s'était précipité. Elle ne savait vraiment plus où elle en était. Elle avait ressentit certaines choses, mais au final s'en voulait de les ressentir, et ne s'en sentait pas digne, pas le courage d'assumer. Trop d'informations, trop de sentiments étaient arrivés en même temps au même endroit, dans sa tête. Si elle continuait, elle savait qu'elle allait faire une bêtise. Elle avait donc choisit de prendre la fuite. Mais pas définitivement, non, c'était juste une pause pour faire le point, parler avec ses amies, savoir qu'elle avait leur soutient quoi qu'il arrive, et surtout avoir leurs lumières sur le sujet. Une fois de plus la belle brune aurait bien pleuré mais ces derniers temps elle n'avait fait que ça, pour un oui pour un non, mais les sujets en même temps étaient sensibles. Enfin bref, tout ça pour dire qu'alors qu'elle prenait la direction de son appartement, Olimpia aurait voulut pleurer, encore une fois. Mais cette fois ci c'est son corps qui l'en empêchait. Plus rien ne voulait sortir de ses yeux et de nouveau humidifier ses roues. elle regretta d'être si émotive. Mais surtout elle se rappela qu'elle avait oublié la moitié de ses affaires chez Michel'. Et elle avait choisit d'y retourner. La jeune étudiante repensa aux dernières paroles du beau blond ... Il avait tenté de la retenir. Cela signifiait-il qu'il était sérieux ? Elle ne le savait pas, et surtout avait peur de le savoir, il aurait pu lui dire cent fois en cet instant qu'il l'aimait, qu'elle était celle avec qui il voulait faire sa vie, fonder une famille ... Elle ne l'aurait pas cru. Elle l'aurait voulu, aimerait le croire, adorerait le croire, lui faire confiance, lui donner le pouvoir de la rendre heureuse, lui ouvrir son cœur. Mais c'était aussi lui donner la possibilité de la briser. Et ça il l'avait vu faire de nombreuses fois, avec elle et avec tant d'autres. Donc oui, elle ne l'aurait pas cru, elle n'aurait pas osé le croire. Et de nouveau elle pensa à Gabriele, le rôle qu'il jouait dans tout ça ? Il était une simple excuse. Elle l'appréciait, elle avait énormément d'affection pour lui. C'était une chose sûre. A ses côtés elle pouvait être la Olimpia hautaine, extravagante, sûre d'elle. A côté de Michel', pour l'instant, elle avait peur de souffrir. Mais elle n'était pas amoureuse de Gabriele, il ne serait pas celui avec qui elle ferait sa vie, même si elle espérait quand même garder contact avec lui, et potentiellement une réelle amitié. Intérieurement Olimpia s'insulta, a quoi pensait-elle ?! Elle prévoyait déjà de rompre avec Gabriele ?! Décidément tout s'embrouillait ! Elle était bien avec lui pour l'instant non ? Elle ne prévoyait de toute façon pas de se marier maintenant ! Michel' avait vraiment le don de foutre le bordel dans sa vie ... Olimpia s'intérompit dans ses réflexions, elle venait d'atteindre le salon de la villa Armani, et à sa plus grande déception, elle tomba sur Michel'. Cependant, il était par terre, il ne la voyait pas, tourné de l'autre côté, récoltant le sang qui coulait. La belle brune porta la main à sa bouche pour retenir un cri de surprise. Elle aurait voulu l'aider, faire quelque chose, mais elle était comme figée, elle ne bouger pas bouger. D'autant plus qu'il ajouta qu'il n'était pas fait pour l'amour. Les mâchoires de l'italienne se crispèrent. Elle le regarda se relever, toujours immobile, puis se retourner vers elle, une fois les saignements à peu près contrôlés, il ajouta que cette fois ci elle n'y était pour rien et qu'elle n'avait pas à être désolée. Elle ne dit rien et baissa les yeux. Elle était comme paralysée. Elle ne savait en aucun cas comment agir avec lui après ce qu'il venait de se passer entre eux, même s'il était clair qu'il avait grandement besoin d'aide. Lorsqu'il s'éclipsa pour s'habiller, elle le suivit un instant du regard, avant de se raviser, jugeant que c'était trop "risqué". Elle en profita pour récupérer ses affaires, et tomba nez à nez avec Vivianna qui ne parvint pas à masquer sa surprise de la voir ici, puisqu'elles n'avaient rien prévu. Olimpia lui fit un sourire gêné et lui indiqua de la tête l'extérieur de la villa. Vivianna aida ensuite Michel' a monter en voiture, et Olimpia suivit la suivit. Lorsqu'elle fut au niveau de la voiture, elle ne put s'empêcher de s'adresser à Michelangelo :
« Je te laisse en famille ... Ça au moins c'est fait pour toi ... »
Tout était dit. Olimpia se remit en route alors que Vivianna toujours aussi étonnée démarrait la voiture afin de conduire son frère à l'hôpital. Il n'était pas fait pour aimer, elle avait peur de souffrir avec lui ... Que pouvait-on ajouter de plus. Et puis elle le laissait entre de bonnes mains.
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