Dolce Vita
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Siate i benvenuti a Genova.
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 TERMINE « Leave, get out. »

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Michelangelo L. ArmaniData di iscrizione : 29/06/2010

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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeMar 6 Juil - 12:12

    Michelangelo cherchait désespérement un échapatoire depuis quelques temps. Il ne pouvait quasiment plus rester chez lui, craignant d'y trouver sa soeur. Non pas qu'il ait peur d'elle, il n'y en a aucune raison, seulement il se sentait honteux et sale. Il savait très bien que cette dernière se faisait duper par Raffaele, et il était incapable de lui dire et donc de la protéger. Il était coincé entre sa fidelité envers son meilleur ami et sa vocation de grand frère. On pourrait croire qu'il avait choisit son camp en décidant de ne rien dire, mais en fait non. Certes cela protégeait les confidences que Raffaele lui avait faite, mais en même temps ça permettait à sa soeur de ne se rendre compte de rien et de ne pas souffrir pour le moment. Michelangelo était parfaitement conscient du fait qu'il risquait à un moment ou à un autre de se mordre les doigts, mais il n'avait pas tellement de possibilités devant lui. Avoir le choix au final n'est pas toujours évident, et les responsabilités qui en découlent peuvent parfois être lourdes. Le bel appolon avait donc quitté la maison très tôt, décidant d'aller faire un petit footing, rituel qu'il se devait d'accomplir afin de ne pas perdre la forme. Il a beau faire de grandes études, le sport a toujours fait partie intégrante de sa vie. Il a dailleurs touché un petit peu à tout, n'aimant pas se contenter d'un seul sport. Après avoir couru pendant plus d'une heure dans les rues de la ville, il était repassé par chez lui afin de filer sous la douche et de s'habiller d'une manière moins sportive. Il avait revêtu une chemise à manche courte, un short et ses lunettes de soleil qui lui donnait l'air du parfait frimeur italien. Cette manière d'être a beau être critiqué par tous, il s'avère que c'est quand même un aimant à femme. Du moins les plus sottes, celles qui tomberont très facilement dans ses bras et qu'il pourra rejetter sans aucun remord après. Une vision des choses très insultante pour la gente féminine, mais qui néanmoins faisait son bonheur à lui.
    Après avoir mangé vite fait dans un petit restaurant de la ville, le beau blond décida de de marcher dans les rues, de manière à pouvoir repérer les jolies filles qui s'y trouveraient. Alors qu'il venait de trouver une fille très canon, qu'il ne quittait pas du regard, il sentit une pression au niveau de son torse qui lui indiquait que quelqu'un n'avait pas vraiment fait attention où il mettait les pieds. Il n'avait pas ressentit grand chose pour tout vous dire, la silhouette fine qui s'en était pris à lui ne faisait pas tellement le poids face à cette tonne de muscles! Il reconnut très vite la jeune femme, et en fait s'en amusa beaucoup. Cela allait être l'occasion parfaite pour la renvoyer ballader et lui faire bien comprendre qu'elle était sa position face à lui. Michelangelo ne savait pas pourquoi Olimpia l'agaçait autant. Après tout en y réfléchissant bien elle n'était pas pire que toutes les greluches qu'il avait pu avoir dans son lit. Et puis à une époque ils étaient tout le temps fourrés ensemble! Mais voilà, elle avait été là au mauvais moment, quand il avait décidé de rejetter tout son passé suite à la mort de sa mère. Et maintenant, quoi que la jeune femme fasse, ça lui donnait envie de l'assommer! Enfin, le moins qu'on puisse dire c'est qu'au final il n'avait pas réussi à ne rien ressentir à son égard. Il haussa donc un sourcil, puis afficha un sourire à la fois moqueur et fier de lui.

    " Il y'a beaucoup d'autres moyens pour m'accoster tu sais! Celui-là était un peu pathétique, mais je suppose qu'il ne faut pas trop t'en demander."

    Il aurait pu partir et la laisser en plan sur cette phrase, d'autant plus qu'en restant il savait pertinamment qu'elle lui répondrait de façon cinglante, mais il décida quand même de garder sa position quand il s'apperçut qu'un mince filet de sang s'échappait du nez de la jeune femme. Il leva les yeux au ciel d'un air de dire "il ne manquait plus que ça", puis sortit de sa poche un mouchoir qu'il lui tendit.

    "Ravales ta fierté et prend ça, tu saignes. Voilà ce qui arrive quand on décide de s'attaquer à la gamme au-dessus. "

    Il n'avait pas lâché son petit sourire, sachant très bien que ça énerverait Olimpia. Puis, il détourna le regard et constata avec soulagement que la belle brune qu'il avait reperé quelques secondes plus tôt était toujours là. Il lui adressa un sourire charmeur, et bien sûr elle lui répondit d'un signe de main. Ca en devenait presque trop facile, et le jeune homme commençait à se demander s'il ne finirait pas par se lasser de ces petits jeux stupides. Ca n'avait aucun interêt si les filles se laissaient faire trop facilement. Il fallait qu'il aille voir du côté des filles en couple, histoire de mettre un peu de piment. Son attention se reporta sur Olimpia, et en soupirant il lâcha:

    "Bon, tu t'écartes de mon chemin maintenant? Tu gâches un peu le paysage!"
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Olimpia D. RivoliData di iscrizione : 25/06/2010

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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeMar 6 Juil - 15:34


Décidément, ce n'était pas le jour d'Olimpia, à croire que le 'destin' était contre elle. Le soleil avait beau rayonner dans le ciel, les évènements de sa journée lui évoquaient plutôt un temps orageux ... Tout avait commencé par un réveil tardif, et plutôt douloureux. Et comme si ça ne suffisait pas déjà de devoir se supporter soi même parce qu'à cause de la fatigue on est de mauvaise humeur, Gabriele, son petit ami avait décidé pour une raison qu'il avait tout intérêt à lui expliquer en détails, plus tard, qu'il ne viendrait pas à leur rendez-vous. Elle avait donc prit la peine de se réveiller alors qu'elle aurait tout donné pour dormir encore plusieurs heures, de se préparer convenablement, comme lorsqu'on a un rendez vous avec son homme, et de se rendre sur place. Il avait fallut qu'il attende qu'elle soit sur place pour la prévenir ! Pour elle c'était un comble, enfin la fatigue aidé quand même pas mal dans son jugement hâtif, mais bon ...
Et pour couronner le tout il avait fallut qu'elle rencontre, non pire, qu'elle percute la personne qu'elle avait le moins envie de croiser sur Gênes, non, même sur Terre ! Étant trop focalisée sur le message de son téléphone, elle ne l'avait pas vu, et lui avait littéralement foncé dedans. Alors oui dans ces moments là, Olimpia aurait une fâcheuse tendance à se tourner vers le ciel et à crier « Pourquoi ?! ». L'histoire qui liait les deux personnes était assez riche en retournement, aucun de ces deux jeunes gens ne pouvaient nier qu'ils avaient de l'affection à un moment donné l'un pour l'autre. Alors voila, quand quelqu'un que vous appréciez vous déçoit, vous blesse, ça vous fait d'autant plus mal, et vous ne pouvez pas simplement l'ignorer, car un attachement subsistera toujours, vous aurez beau le nier ça sera quand même vrai, et vous vouez donc une haine sans fin à la personne responsable de ce sentiment. Voila pourquoi aujourd'hui, et depuis une dizaine d'années, Olimpia ne supporte plus Michelangelo Armani et tout ce qui se rapporte à son monde, excepté sa sœur Viviana, après tout on ne choisit pas sa famille ...
Après l'avoir percuté, Olimpia avait débuté des excuses avant de se rendre compte de la 'victime', et c'est alors qu'elle n'avait pu s'empêcher de lancer une pique, à laquelle le bond blond s'était empressé de répondre, le regard narquois, tout comme le sourire qu'il affichait au coin de ses lèvres. « Il y a beaucoup d'autres moyens pour m'accoster tu sais! Celui-là était un peu pathétique, mais je suppose qu'il ne faut pas trop t'en demander. ». Olimpia le fit un sourire contraint, pour lui témoigner toute l'antipathie qu'elle ressentait à son égard et à son attitude. Bien sûr la sienne n'était pas mieux puisqu'elle s'empressa de répondre :

« Il faut bien que je me mette à ton niveau mon cher ! Et puis si j'avais vraiment voulut t'aborder je ... Ah non attends ... De un je n'ai aucune envie de d'aborder, ça s'appelle un accident, et de deux, contrairement à d'autres, je n'ai aucunement besoin de ce genre plan pour faire des rencontres, et surtout les faire perdurer ... »

A peine avait-elle finit sa phrase qu'elle sentit un liquide chaud couler de son nez, d'un geste réflexe elle porta sa main à son nez pour le retenir de se répandre plus sur son visage. Elle ne pu réprimer un juron, ce n'était vraiment pas son jour, car ce n'était vraiment pas le moment pour que ça arrive. Heureusement pour elle, car oui elle avait de la chance dans son malheur, le flux n'était pas intense et bientôt son nez ne saignerait plus. Elle se mit donc en quête de trouver un mouchoir dans son sac, se doutant tout même qu’elle ne trouverait rien de tel puisque ce n’était pas nouveau, elle n’en avait jamais sur elle. Et c’est alors qu’elle vit Michel’ lui tendre un mouchoir en tissu, propre. Il avait toujours le même regard, mais là, il y avait une certaine forme de satisfaction, de supériorité, soi-disant c’était à elle de ravaler sa fierté … Hâtive de lui démontrer qu’elle, contrairement à d’autre, n’était pas imbu de sa personne, elle lui prit le mouchoir des mains, presque en le lui arrachant, et le merci qu’elle prononça à son attention lui arracha presque la bouche, mais il sortit quand même. Car même si Olimpia n’était pas du genre à se vanter et à jouer sa petite star comme lui, dans cette histoire, elle avait oui, une certaine fierté, et ne comptait pas être celle qui recevrait le plus de coups. Oui d'une certaine façon c'était un match, oui c'était stupide, oui c'était infantile, oui elle en était consciente, enfin plus ou moins, mais elle ne comptait pas être celle qui 'abandonnerait' en premier, elle savait que cela lui donnerait trop de satisfactions, et la dernière chose qu'elle voulait était de le voir satisfait, et encore moi grâce à elle ...
Olimpia pressait donc le bout de tissu contre sa narine lorsque "l'Apollon" se décida à reprendre la parole. « Bon, tu t'écartes de mon chemin maintenant? Tu gâches un peu le paysage ! ». Sur le coup, Olimpia ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux et de lâcher un soupire de surprise. Mais ça ne durant que l'espace d'une fraction de seconde, elle ne voulait pas avoir l'air ébranlée, elle n'était pas celle qui était dominée, il en était hors de question. Elle se reprit donc bien vite et ce fut son tour d'afficher un sourire narquois et un regard provocateur. Elle tourna alors la tête dans la direction d'où revenait le regard de Michel', et elle vit alors une fille plutôt jolie c'était indéniable, mais aux airs complétement cruche, qui faisait un signe de la main vers le grand blond. Olimpia se retourna vers lui et lâcha un rire moqueur.

« Ah oui pardon, j'avais oublié que ta notion de 'beau paysage' se limitait aux potiches ! »

Elle fit alors un pas sur le côté pour lui laisser la place d'aller rejoindre sa proie, mais avant qu'il ait fait le moindre mouvement, elle s'empressa de reprendre :

« Attends, tu allais oublier ça ! »

Elle ôta alors le mouchoir de son nez, et le lui plaqua contre son torse pour le lui rendre, prenant bien soin de tourner la face imbibée de sang contre la chemise du jeune homme.

« Oups ... »
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Michelangelo L. ArmaniData di iscrizione : 29/06/2010

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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeMer 7 Juil - 18:01

    Il n'est pas forcément bien difficile de taper sur les nerfs au beau blond, et il faut dire qu'Olimpia savait faire ça très bien. Pourtant, il ne piquait jamais une colère noire face à elle. Quelles en étaient les raisons? Elles pouvaient être nombreuses: celle de ne pas vouloir paraître "faible" devant elle, celle tout simplement de jouer la carte d'une certaine indifférence, le plaisir de la voir s'énerver elle, l'envie de continuer ce petit jeu débile ou bien.. Ou bien autre chose. On dit souvent qu'on oublie jamais son premier amour, et c'est bien vrai. D'une manière ou d'une autre Michel' avait beau le nier, Olimpia avait fait parti de sa vie quand il était petit, et à l'époque elle avait réussi à prendre une place dans son coeur. Certains diront que ça n'avait aucune importance, qu'à l'époque ils étaient seulement en primaire, mais si ça n'avait eu aucun impact alors pourquoi le jeune homme n'arrivait-il pas à la faire tout bonnement disparaître de sa vie? Il avait comme un besoin de la rembarré, de lui montrer qu'il ne l'aimait pas. Pourtant, elle ne lui avait jamais rien fait de mal, et il savait que c'était lui qui s'était éloigné. Après la mort de sa mère, il avait préferé écarter certaines personnes à qui il tenait peut être un peu trop. Il avait eut peur de s'attacher et de voir un jour disparaître d'autres personnes autour de lui. Certains avaient sut rester à ses côtés, et ce peut être parce qu'ils avaient eu le temps de réagir avant que Michel' ne tourne sa veste.
    Le moins qu'on puisse dire c'est que leurs "retrouvailles" à chaque fois ne manquaient pas d'action. Michelangelo se délectait de ces moments là, adorant jouer avec ses nerfs. Honnêtement, elle était aussi forte que lui à ce jeu là, et ça pouvait durer des heures. La réplique cinglante de la jeune femme ne se fit pas attendre, et le bel appolon souria de plus belle, en se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Il réajusta sa chemise calmement, et fit quelques gestes pour enlever la poussière qui avait pu s'incruster sur cette dernière. Il faisait exprès de jouer la personne hautaine, celle qui n'en avait absolument rien à faire de ce que pouvait raconter Olimpia, comme si cette dernière n'était pas d'un rang assez élévé pour qu'il y prête attention. Sa chemise valait au final bien mieux que cette dernière! Du moins c'est le message qu'il essayait de faire passer, la vérité étant sûrement toute autre. Lorsqu'il daigna enfin relever les yeux et la regarder, il se rapprocha d'elle, de manière à ce que leurs deux visages soient seulement à quelques millimètres l'un de l'autre.

    " Ca te rassures de te dire ça? Que c'était juste un "accident" ? Et puis rassures toi, même si on me payait cher je ne ferais rien perdurer avec toi. Dailleurs ton petit ami a bien du courage! A moins qu'il n'ai rien trouvé de mieux, ce qui est fort possible aussi vu sa gueule."

    Il avait beau être imbus de sa personne et affreux en la présence d'Olimpia, il n'avait pas perdu toute courtoisie. Certes, le mouchoir qu'il avait tendu avait été accompagné de quelques phrases antipathique, mais il aurait très bien pu ne rien faire du tout et seulement se foutre de sa gueule. La surprise de l'entendre prononcer un merci ne se lu pas sur le visage de Michelangelo, mais il ne s'y était pas attendu pour autant. Finalement elle savait conserver sa fierté elle aussi, leurs points communs n'étaient peut être pas si minimes que ça. Le jeu continuait, si on peut appeller ça un jeu. Michel' observa la jeune femme qui se trouvait à quelques mètres d'eux. Il fallait bien accorder à Olimpia le fait que le mot "potiche" convenait parfaitement. Il le savait très bien, et si il faisait comme si ça ne l'ennuyait pas, la verité était bien différente. Il avait constamment l'impression d'avoir une double personnalité ainsi que deux vies très distinctes. D'un côté il était ce gars que personne ne peut supporter, les uns par jalousie les autres à cause de leur caractère diamétralement opposé, et d'un autre côté il était le gars qui se dévoile à ses amis proches, qui est un brin protecteur, charmant et attentionné. Sa vie à l'école est celle d'un garçon brillant, qui finira certainement par réaliser tous ses rêves, et celle à l'extérieur donne l'impression qu'il n'est capable que d'une chose: celle de réfléchir avec son entrejambe. D'un côté le mec souriant à qui tout réussi, de l'autre l'homme torturé par la perte d'un être proche, cicatrices qui ne se sont pas encore totalement effacées. Olimpia ne connaissait que le mauvais côté, tout bonnement parce que c'est la seule chose qu'il voulait bien dévoiler. Il la scrutta alors avec un regard moqueur tinté de mépris.

    "Excuse moi de préférer les potiches aux furies écervelées telle que celle qui se trouve juste devant mon nez. L'avantage qu'elles ont c'est qu'au moins elles ne me donnent pas la migraine! "

    Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre la fameuse "potiche", Michel' fut arrêté par le mouvement d'Olimpia. Il n'en croyait pas ses yeux: elle avait osé tâcher sa chemise avec le mouchoir imbibé de son sang. Sa première réaction fut nerveuse: il se mit à rire. Un beau rire cristallin, qui venait du coeur! Il observa les dégâts, puis plongea ses yeux bleu azur dans ceux de la belle.

    "Je ne te savais pas puérile à ce point là."

    Et sans hésiter, il retira sa chemise, se retrouvant ainsi torse nu. Après tout, il faisait chaud, et personne ne trouverait ça vraiment bizarre. Les filles se rinçeraient l'oeil, à son plus grand plaisir. Michelangelo prit alors la main d'Olimpia, et lui donna sa chemise.

    " Bien entendu tu me laveras ça, chérie."

    Il lui fit un grand sourire, puis l'écarta de son chemin, et se dirigea vers la jeune femme qu'il avait reperé. Cette dernière bien sûr ne l'avait pas lâché du regard depuis qu'il s'était retrouvé sans chemise. Il l'embrassa alors à pleine bouche dans la rue, glissa un papier avec son numéro dans son chemisier puis commença à reprendre son chemin sans vraiment savoir où il allait.
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Olimpia D. RivoliData di iscrizione : 25/06/2010

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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeJeu 8 Juil - 19:01


Ils étaient là tous les deux, l'un face à l'autre à se 'chamailler', parce qu'au fond c'était bien ça ! Une chamaillerie ! Chacun à leur tour ils s'adressaient la parole, d'une façon polie et courtoise certes, mais avec un contenu bien moins élégant, et bien plus 'violent'. Ils auraient été parfait pour une émission télé ! Vous les mettiez l'un face à l'autre pendant une heure et vous les laissez jouer au ping-pong oral ... A voir lequel des deux s'épuisera en premier, et comme cela ne risque pas d'arrivée, on demandera aux téléspectateurs de choisir leur camp ! Alors selon vous, lequel se défend le mieux ? Évidemment, une majorité de jeunes filles écervelées et bavantes taperont deux pour soutenir le bel Apollon, oui deux parce qu'il faut savoir être galant dans la vie ! Les plus féministes voteront sans aucun doute pour Olimpia, et puis les hommes les plus machos suivront la voix ouverte par les minettes, quoi que certains pourraient préférer voter pour la belle brune, après tout, on ne vous rappellera pas avec quoi ils réfléchissent ...
Olimpia venait de s'adresser à Michelangelo à propos de cette bousculade, et sa réponse ne se fit pas attendre, il s'approcha d'elle, leurs visages n'étant plus qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. Olimpia pouvait sentir le souffle de sa respiration sur ses joues. « Ça te rassures de te dire ça ? Que c'était juste un "accident" ? Et puis rassures toi, même si on me payait cher je ne ferais rien perdurer avec toi. D'ailleurs ton petit ami a bien du courage! A moins qu'il n'ait rien trouvé de mieux, ce qui est fort possible aussi vu sa gueule. ». Instantanément Olimpia sera ses poings, enfonçant ses ongles dans ses propres paumes de mains, elle raidit ses bras le long de son corps pour éviter que la gifle, ou le coup de poing ne parte. Il était si proche d'elle qu'elle aurait pu lui en profiter, et au vu de la rage qui venait de monter subitement à un niveau supérieur en elle, il aurait eu mal, quoi qu'il en dise ... il ne fallait pas la sous estimer, elle avait de la force malgré sa frêle apparence. Cependant, elle ne voulut pas provoquer d'esclandre en plein milieu de la rue, certes se faire remarquer ne la déranger pas en temps normal, mais elle préférait se faire remarquer par ses fous rire, son look, pas ses altercations. Et comme déjà certaines personnes installées en terrasse étaient en train de les observer du coin de l'œil, elle ne voulait pas attirer d'avantage de regards sur elle, sur eux ... Olimpia ferma les yeux et inspira longuement, elle ne devait pas céder à la colère, il ne demandait que ça. Puis elle releva la tête vers lui, les mâchoires quelques peu crispées.

« Si j'étais toi je ne mêlerai pas Gabriele à cette conversation, et je t'épargnerais les raisons ... Mais, il ne faut trop t'en demander je suppose ... T'attaquer aux autres est un loisir pour toi ... Et puis je comprends, il n'y a plus rien à dire sur moi, alors il faut bien que tu meubles en tentant de critiquer mon entourage ... Mais un conseil, ne te risque pas à ça ! Ensuite, il n'y a aucunes chances pour que quelqu'un vienne te demander de faire perdurer quelque chose avec moi, parce que si c'était le cas ... tu n'en entendrais même pas parler ... ce fameux type serait déjà mort ! Pas la peine de me remercier ... »

Son visage s'était re-détendu, et elle avait récupéré son petit sourire forcé et son regard hautain, il fallait bien le dire. Elle prenait énormément de plaisir à le regarder de haut. Elle n'était pas du genre hautaine, quoi que ça pouvait dépendre des cas, mais lorsqu'il s'agissait de Michel', elle ne pouvait agir que comme ça. Elle l'avait connu tellement différent de ce qu'il était aujourd'hui ... Pourquoi diable devrait-elle accepter qu'il soit devenu un pauvre macho, ce stéréotype de l'italien que de nombreux garçons tentent de casser ... Elle avait de la peine pour lui, non de la pitié ... d'où son regard. De la peine elle en avait au départ, pour lui et ce qui lui arrivait, pour eux et leur relation qui partait en vrille ... Et puis quand la peine ne suffit plus, et surtout ne résolue rien ... elle eut pitié.
Alors qu'elle venait de critiquer le terrain de chasse du beau blond, il répondit : « Excuse moi de préférer les potiches aux furies écervelées telles que celle qui se trouve juste devant mon nez. L'avantage qu'elles ont c'est qu'au moins elles ne me donnent pas la migraine ! ». Olimpia ne pu s'empêcher de rigoler, son rire cristallin résonna dans l'avenue. Elle ne se considérait pas comme une furie, loin de là. Alors oui elle aurait pu agir comme tel, après tout ses parents ne lui avaient pas refusé grand chose, donc si elle voulait vraiment quelque chose, elle n'avait qu'à piquer une crise pour l'obtenir. Cependant, elle n'était pas du genre à agir ainsi, elle préférait obtenir les choses parce qu'elle le méritait, elle s'était bien vite rendue compte que dans la vie elle ne pourrait compter que sur elle même. Alors non, elle ne considérait pas agir comme une furie. Certes elle était un peu énervée, mais en même temps il faisait tout pour la mettre dans cet état, et puis elle faisait tout pour canaliser ça au fond d'elle pour que rien n'y paraisse, mais elle n'y pouvait rien, il avait le don de l'énerver. Encore une fois l'envie de le gifler la traversa, mais une fois de plus elle repoussa cette idée bien qu'elle était jouissive.

« C'est sûr que ce n'est pas avec ce genre de fille que tu risques d'avoir des conversations, donc pas de raisons d'avoir de migraines ! Quoi que fait attention, elles seraient capable de te parler de leurs séances shopping et de leur chien miniature pendant des heures ... Tu veux que je te prépare de l'aspirine ? »

Le nez d'Olimpia avait cessé de saigner à présent, et comme il allait partir elle le lui rendit en s'assurant de pouvoir tacher sa chemise. Et contre toute attente, il décida d'enlever sa chemise, quitte à se retrouver torse nu devant tout le monde. Pendant une fraction de seconde, Olimpia s'accorda le droit de profiter de la vue ... Personne ne pouvait le nier ... il était vraiment bien fichu ! De nouveau, elle chassa rapidement ces pensées de son esprit, il était hors de question qu'elle se laisse perturber par son anatomie ! Elle ne tomberait pas dans le pot de miel comme toutes les autres abeilles ! Il lui prit alors le bras de façon à ce qu'elle tende la main pour qu'il lui remette la chemise, d'un geste assez brusque, lui confiant qu'elle allait devoir la laver à présent. Une fois de plus, elle pensa à réagir violemment, jetant la chemise au sol et la piétinant, mais elle se résolu à ne rien faire d'aussi puérile, cherchant désespérément une autre idée ... vite.
Cependant, elle fut interrompue par un nouvel acte de Michel, car celui ci venait de plonger sa langue dans celle de la potiche qui bavait depuis une dizaine de minutes à présent. Olimpia ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en soupirant ... décidément, il ne changerait jamais ! Et alors qu'il repartait, elle l'interpela

« Hum ! Michelangelo ... Je crois qu'on a un petit soucis ... Si je te lave ta chemise, cela veut dire que je serais obligée de te la rendre, ce qui veut dire ... venir chez toi ... et donc se revoir ... »

Tout en parlant, elle avait marché langoureusement dans sa direction, le regard malicieux. Elle tentait une nouvelle approche, peut-être que si elle montrait un certain intérêt pour lui, il en serait dégouté limite effrayé, et oui c'est une furie il ne faut pas l'oublier, et il finirait par l'éviter, résultat, elle n'aurait plus à le croiser et à devoir entendre ses stupidités !
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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeDim 11 Juil - 19:48

    Malgré tous ses défauts apparants, Michelangelo n'était pas forcément de ceux qui s'énervent très facilement face à une femme. Mais Olimpia savait toucher là où il ne le faut pas, et quelque chose le blessait sans qu'il ne puisse y mettre un nom. Tout ce qu'il voyait c'est qu'il était capable de perdre pied très facilement face à elle, et autant dire que ça ne lui convenait pas du tout. Le résultat c'était qu'il était du coup incapable de déterminer ce qui l'énervait le plus: le fait d'être dérouté par cette fille ou bien son arrogance et sa répartie pour le moins agaçante. Du coup, sa chemise tâchée avait été une bonne excuse pour s'éloigner sans avoir à répondre à nouveau à ses attaques. Certains diront que c'était de la lâcheté, la peur de faiblir face à elle, et d'autres au contraire diront que "le plus intelligent des deux finit par s'arrêter". Evidemment Michel' préférait nettement la deuxième version! Il était fier de lui, ayant réussi à partir en la traitant comme une simple servante et ainsi ayant eut le dernier mot. Son premier réflexe avait été d'aller voir cette jeune femme qui le reluquait depuis quelques minutes. En fait, il n'en avait rien à cirer de cette fille, elle ressemblait à toutes celles qu'il avait déjà mis dans son lit, mais il allait prendre un malin plaisir à s'enfonçer et à perpétuer cette réputation de crétin dragueur qu'il pouvait avoir.

    Il était en train de repartir, quand il fut interpellé par Olimpia à nouveau. Il leva les yeux au ciel, exasperé et soupira avant de se retourner. Elle était pas croyable! Ne lâchait-elle donc jamais prise? Ce qui suivit cependant ne faisait pas du tout parti du plan. Il était dailleurs choqué dans un premier temps, ayant l'impression qu'il avait à faire à une toute autre personne. Olimpia qui le "draguait"? Soit il avait bu, soit il était en train de rêver! Pendant quelques secondes son regard changea complètement sur la jeune femme. Alors qu'il était exaspéré et pressé d'en finir quelques temps plus tôt, il était à présent intrigué et.. Surprit. Elle était belle, et savait parfaitement user de son charme, or il n'aurait jamais parié dessus. Il avait tellement voulu la détester qu'il lui était difficile d'admettre qu'elle avait beaucoup de choses pour elle. Les yeux bleus océans du beau blond ne la lâchèrent pas d'une semelle, et tout trait frimeur avait l'espace d'un instant quitté les lieux. A quoi jouait-elle ? Que voulait-elle exactement de lui? Si elle avait cherché à le repousser de cette manière elle avait carrément tout faux, car elle ne le laissait pas froid, et encore moins dégoûté. Puis, l'état d'esprit de Michelangelo changea. Il connaissait Olimpia, et cette dernière ne pouvait pas lui faire un numéro de charme sans rien avoir en tête. Le prenait-elle pour quelqu'un de complètement stupide? Il n'était pas dirigé uniquement par ce qu'il avait entre les jambes, contrairement à la croyance populaire. Voir ce petit tour orchestré par la belle lui donna une bonne claque en définitive, et le vexa. Ainsi, elle se foutait complètement de lui, et il avait presque faillit tomber dans le panneau. Heureusement, ça n'avait pas dû se voir. Seulement, le fait que son égo soit maltraité le mit en colère. Il fronça les sourcils, et pas même un rictus ne pouvait apparaître tellement il était sérieux.Il franchit les derniers pas qui les séparait, et lâcha d'un ton glacial:

    " Tu te crois maligne? Tu penses que je suis tellement con que si tu agis comme toutes ces traînées je vais forcément agir de la manière dont tu le voudrais? Tu te penses peut être plus intelligente que moi et toutes celles qui me côtoient mais au fond tu ne vaux pas mieux. Tu me dis que je n'ai pas le droit de m'attaquer à tes proches? Mais tu fais quoi toi au juste quand tu te permet de juger celles avec qui je me sens bien? Tu te permets de me donner une étiquette, alors que tu ne me connais même pas. Si tu préfères la version de moi qui se résume à "dragueur- frimeur - arrogant - abrutit " tant mieux pour toi mais alors ne viens pas me critiquer, parce que tu n'as devant toi que le dixième de ce que je suis vraiment.

    Michelangelo regarda la chemise et continua avec un ton toujours aussi désagréable, reflétant qu'en quelque part ses réfléxions à elle avaient fini par porter leurs fruits.

    " Et puis tu sais la chemise j'en ai absolument rien à faire! T'as pas envie de me voir? Très bien, t'as deux solutions: soit tu me l'envoies par la poste soit tu décides de la jetter ou bien d'en faire une poupée vaudou pour me jetter un tas de sorts. T'es contente? T'as gagné, je me suis enervé, tu peux me laisser maintenant, même si un jour faudra que tu m'expliques ce qui t'insupporte tant chez moi, vu que je ne suis vraiment pas le seul à agir comme ça, et surtout que je ne suis même pas quelqu'un que tu peux prétendre connaître."

    La chemise en effet n'avait que peu d'importance, il en avait une tonne d'autres. Il aurait très bien pu la reprendre, mais il était curieux de savoir ce qu'elle en ferait au final. Ses traits se radoucirent un peu, et il se mordilla la lèvre inférieure. Il avait conscience d'avoir "perdu" à leur petit jeu, mais au fond il préferait avoir dit tout ce qu'il pouvait bien avoir sur le coeur. Il commença à reculer, histoire de la laisser cogiter un peu. Alors qu'il mettait ses mains dans ses poches, qu'il reprenait son chemin, il tourna la tête en sa direction, et avec son grand sourire narquois et taquin lança:

    Au fait, jouer les femmes fatales ne te va pas du tout! Même ma grand mère le ferait mieux.

    Il rigola, et lui fit un clin d'oeil avant de mettre ses lunettes de soleil restées jusqu'à présent dans sa poche. Finalement, il n'avait pas perdu le goût de lui envoyer quelques vannes à la figure. A croire que c'était plus fort que lui, et le petit clin d'oeil qu'il lui avait adressé pouvait être pris de différentes manières. La première étant de bien lui montrer que ce n'était qu'un jeu, et qu'il ne la détestait peut être pas autant qu'il voulait bien le faire croire. Dans tous les cas ça pouvait être déroutant et amusant.. Michel' essayait de ne pas se prendre la tête et donc de ne pas réfléchir à ce qui venait de se passer. Il avait perdu son sang froid alors qu'il n'aurait pas du le faire, après tout elle était censée lui être indifférente! Pourquoi diable avait-il prit les choses personnellement et s'était-il sentit menacé par l'idée qu'elle se faisait de lui?
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Olimpia D. RivoliData di iscrizione : 25/06/2010

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MessageSujet: Re: TERMINE « Leave, get out. »   TERMINE « Leave, get out. » Icon_minitimeLun 12 Juil - 0:20


La rencontre n'avait pas vraiment bien tournée, comme d'habitude à vrai dire mais là ça devenait pire que tout. D'accord ils n'étaient jamais tendres l'un envers l'autre, se lançant chacun leur tour des piques. Cependant, histoire d'y mettre fin au plus vite, et de le provoquer une fois de plus, Olimpia avait tenté une nouvelle approche : il voulait qu'elle lave son linge ? Alors elle joua sur le fait qu'ils allaient devoir se revoir ... Pourtant Michel' n'eut vraiment pas la réaction qu'elle escomptait. Elle s'attendait soit à ce qu'il entre dans son jeu pour qu'au final elle se morde les doigts d'avoir joué la carte séduction, ou alors qu'il continue à la regarder de son air supérieur et qu'il la remballe, la critiquant sur son physique, comme d'habitude à vrai dire ... Pourtant ce ne fut pas le cas, enfin si, puisque Michel' remballa en beauté Olimpia, mais pas avoir son sourire et son regard malicieux, au contraire, il avait l'air vraiment énervé, il avait élevé la voix, son regard était ... différent. L'espace d'un instant Olimpia tituba, interloquée, presque effrayée, elle fit un pas en arrière. S'il y a bien une chose qu'elle ne s'attendait pas à voir, c'était bien lui en train de s'énerver contre elle, ils savaient très bien tous les deux que c'était ce qu'ils devaient éviter s'ils ne voulaient pas être le 'perdant'.
Mais au-delà de tout ça, c'est aussi le discours que le beau blond tint qui ébranla la belle. Elle s'en prit vraiment plein la figure, mais c'était vraiment différent des autres fois, et quelque part il avait raison. Même s'ils s'étaient tous les deux lancés dans ce jeu, même s'ils jouaient tous les deux, même s'ils avaient tous les deux des choses à se reprocher, il disait des choses sensées, à tel point qu'Olimpia au final ne se reconnaissait pas. Oui il savait la rendre méchante, peut-être trop d'ailleurs ... Elle voulut protester, lui rétorquer qu'il avait mal interprété son geste, car il était vrai qu'elle n'avait pas du tout fait ça dans ce but ... elle voulait 'le dégouter', qu'il la repousse en prenant sa chemise et en lui disant au revoir ... Elle n'avait aucunement essayé de le séduire, rien que d'y penser elle en avait des frissons ... Mais voila il avait aussi dit qu'elle ne valait pas mieux que toutes ces potiches, et qu'elle ne le connaissait pas.

« Justement, c'est parce que je te connaissais très bien que ça me tue de te voir comme ça ! Et ça fait déjà dix ans ! »

Olimpia avait crié, les larmes lui étaient montées aux yeux. Elle n'avait pas vraiment comprit sa réaction, peut-être qu'il fallait que ça sorte. Elle porta la main à sa bouche pour ne plus rien ajouter à ça, cette situation la mettait vraiment mal à l'aise. Le fait qu'ils aient énoncé le fond du véritable problème l'avait chamboulé, elle ne maitrisait plus rien et ça la faisait paniquer ... Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait actuellement dans son cœur, tout se mélangeait ... Pourquoi sentait-elle le besoin de se justifier auprès de lui ? Pourquoi même s'il lui disait qu'elle avait gagné, elle sentait plutôt l'amertume de la défaite dans sa bouche ... Il ajouta que d'ailleurs elle n'avait rien du femme fatale et puis il partit. Elle n'y fit pas vraiment attention, ni même au clin d'œil qui lui avait adressé. Elle se sentait trembler sur ses talons, elle essuya la larme qui menaçait de couler et le regarda partir, restant immobile en plein milieu de la route pendant plusieurs minutes.

« Mais quelle journée de merde !! »

Et elle rebroussa chemin jusqu'à son appartement, la chemise à la main, les yeux dans le vague, et le cerveau en ébullition. Une fois qu'elle fut rentrée chez elle, elle lança la chemise dans la corbeille de linge sale et elle partit directement se noyer au fond de ses draps et pleura à chaudes larmes pendant plusieurs instant, sans vraiment savoir pourquoi, enfin pour le moment ...
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